Un adolescent de 12 ans a été percuté par un automobiliste dans le 4e périphérique liant la localité d’Es Senia à la partie est de la ville d’Oran.
Le terrorisme routier n’est pas près de prendre du recul. C’est du moins ce que laissent croire tous les bilans de ce fléau qui continue à prendre de l’ampleur en dépit de toutes les mesures répressives mises en application par les deux corps de sécurité, la Gendarmerie nationale et la police.
Le dernier accident en date a été enregistré en début de soirée de samedi à dimanche dans le chemin de wilaya 46 liant les localités de Sidi Chahmi à Sidi Marouf.
Dans cet accident, survenu aux environs de 19h samedi dernier, un bus de marque Toyota et un autre véhicule léger sont rentrés en collision causant la mort de trois personnes et… 18 blessés dont plusieurs sont dans un état plus ou moins grave.
Les sapeurs-pompiers sont intervenus aussitôt alertés.
A peine les premières formalités d’enquête parachevées, ils ont évacué les trois dépouilles mortelles vers la morgue de l’établissement hospitalier de l’Usto.
Les autres blessés ont été évacués, eux aussi et en urgence, vers les services médico-chirurgicaux du même établissement hospitalier l’EHU d’Oran.
Sur les lieux du drame, les éléments de la Gendarmerie nationale ont, tout en auditionnant des témoins oculaires, procédé à l’ouverture d’une première enquête qui a abouti à des révélations non moins fracassantes, notamment en ce qui concerne la causalité d’un tel accident aux séquences tragiques, totalement identiques à celles des films d’action hollywoodiens.
L’excès de vitesse accompagné du non-respect du Code de la route ont été les deux facteurs révélateurs sur les lieux de l’accident. Selon des témoignages recueillis par les enquêteurs, ces deux raisons sont imputables au conducteur du bus.
Ce n’est là qu’un petit exemple d’une tragédie routière qui continue à faucher des vies d’hommes, de femmes, de vieux, jeunes et moins jeunes. La liste des morts dans des accidents de la circulation reste toujours ouverte.
Ainsi, samedi, en fin de journée, un adolescent de 12 ans a perdu la vie après avoir été violemment percuté par un automobiliste roulant à vive allure dans le 4e boulevard périphérique liant les localités de la daïra d’Es Senia à celles de la partie est de la ville d’Oran. Toujours dans la même journée, la route liant la commune de Bousfer à Aïn El Türck a été le théâtre d’un accident spectaculaire suite à une collision de deux motos de grosse cylindrée. Dans le tas, les deux motards, habitués des jeux dangereux, ont été sérieusement blessés. Ils n’ont dû leur salut qu’à l’intervention rapide des secouristes ayant procédé à leur évacuation en urgence vers les structures sanitaires d’Aïn El Türck où les deux blessés ont été pris en charge.
Ces derniers étaient respectivement âgés de 40 et 50 ans, et s’en sortent avec plusieurs contusions dans différents parties de leurs corps.
Se mettre au volant est chez la majeure partie des «chauffards», en particulier des jeunes zélés et imbus de leurs personnes et des véhicules qu’ils conduisent, synonyme d’un orgueil qu’il faut impérativement prouver par des «prouesses» à démontrer sur les routes, quitte à faucher des vies humaines.
A quand donc la prise de conscience? Où sont donc passés les tachygraphies devant contrôler la vitesse des véhicules et des poids lourds ainsi que la trajectoire qu’ils empruntent? D’autant que ces petits «joujoux» tant attendus ont été promis par le ministère des Transports?
De telles questions ne trouvent pas de réponse au grand dam des utilisateurs des transports en commun!