La crise enfle dans les hôpitaux et la paralysie est depuis le 6 mai dernier. Mauvaise prise en charge du malade, pénurie de médicaments, manque de moyens, manque d’hygiène, et maintes choses suscitent l’indignation des populations.
En effet, l’hospitalisation du président de la République à l’hôpital militaire français du Val-de-Grâce, à cause d’un mini AVC, a relancé une vague de contestation dans le secteur de santé, le fait qui a suscité l’indignation de la population, en particulier les patients qui se trouvent impuissants et ligotés devant la vive détérioration de l’hygiène hospitalière qui enregistre une prévalence de l’ordre de plus de 20% d’infections nosocomiales dans les hôpitaux algériens.
L’insalubrité a atteint un seuil alarmant dans nos établissements de santé: des odeurs nauséabondes, couloirs et chambres infects, matériel sale et non stérilisé. En effet, selon une étude, 47% du personnel médical et paramédical en Algérie, ne se lavent pas les mains avant un acte médical.
De nos jours le patient fait face à certains virus mortels dès qu’il franchit la porte de n’importe quel établissement de santé sis à Alger, tel que le Sida, la méningite, l’hépatite virale, ainsi la tuberculose.Des rapports rendus publics par certains spécialistes indiquent que l’Algérie est confrontée à une situation catastrophique en raison de la vive propagation des souches bactériennes, qui ont atteint plus de 14% des patients qui se rendent quotidiennement dans les hôpitaux.
En effet,50 % des patients sont atteints des infections urinaires graves près les services d’hémodialyse. Ces souches bactériennes peuvent entraîner la mort ou une amputation.Enfin, le spectre de la mort plane sur les hôpitaux algériens, le seul palliatif aux infections nosocomiales est le strict respect des règles élémentaires d’hygiène.