Les intervenants à la table-ronde organisée, jeudi soir à la Bibliothèque nationale de France (Paris), en hommage à Moufdi Zakaria ont souligné la dimension maghrébine et universelle de l’oeuvre du chantre de la révolution du 1er novembre 1954. Les uns, à l’image de l’ancien Premier ministre tunisien Hédi Bekkouche ou de l’écrivain algérien Rachid Boudjedra, ont connu et côtoyé le militant de la cause nationale et l’homme de culture. Les autres, comme l’écrivain Wassini Laredj et l’historien français Benjamin Stora, se sont intéressés en tant que chercheurs à l’itinéraire de Moufdi Zakaria. Toutes leurs interventions ont été axées sur la dimension universelle et maghrébine de l’oeuvre et de l’action de Moufdi Zakaria, en tant que personne et homme de culture qui a milité pour la libération et l’émancipation des peuples, rappelant que le premier texte écrit par le poète à la fleur de l’âge était consacré au marocain Abdelkrim Khettabi, lors du soulèvement du Rif.
A lire aussi