Hollande à Alger salue « le combat commun » contre la menace jihadiste

Hollande à Alger salue « le combat commun » contre la menace jihadiste
hollande-a-alger-salue-le-combat-commun-contre-la-menace-jihadiste.jpeg

Le président français François Hollande est arrivé lundi en début d’après-midi à Alger, où il a salué « le combat commun » mené par les deux pays contre la menace jihadiste.

M. Hollande doit rester quelques heures à Alger à l’invitation de son homologue Abdelaziz Bouteflika, qu’il rencontrera en fin de journée après un entretien avec le Premier ministre Abdelmalek Sellal.



Dans une déclaration devant la presse, il a souligné « le combat commun » mené « contre cet ennemi terrible implacable auquel nous avons porté des coups et encore récemment, ces dernières heures ».

Il faisait probablement référence à la mort annoncée par la Libye du chef jihadiste Mokhtar Belmokhtar, cerveau de la meurtrière prise d’otages d’In Amenas en Algérie en 2013, dans un raid américain. Les Etats-Unis n’ont pas confirmé son décès.

LG Algérie

Après avoir salué le rôle d’Alger « pour la paix au Mali », M. Hollande a exprimé sa « gratitude » au gouvernement algérien « qui a tout fait pour trouver les coupables et les restes d’Herve Gourdel », le ressortissant français décapité après avoir été enlevé en septembre par le groupe Jund al-khilafa (les soldats du Califat) qui a a fait allégeance au groupe Etat Islamique.

Parlant de la relation bilatérale, M. Hollande a déclaré être revenu à Alger « parce que ces derniers mois nous avons beaucoup oeuvré, le président Bouteflika et moi-même, pour rapprocher encore nos deux pays et être fidèles aux engagements que nous avions pris: ne rien oublier de l’histoire et en même temps nous tourner vers l’avenir ».

« Nous avons une relation entre la France et l’Algérie exceptionnelle qui est celle d’une amitié exigeante mais d’une amitié réelle et fraternelle », a-t-il insisté.

« La France est le 1er partenaire économique de l’Algérie, entend le rester et même entend encore développer sa présence » après « l’installation de très importantes entreprises comme Renault, Sanofi, Alstom et bientôt Peugeot ».

Cette visite à Alger est la deuxième, après celle de décembre 2012, de M. Hollande en tant que chef de l’Etat