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«La préservation de cette denrée rare et son utilisation rationnelle sont un défi majeur qu’ il faut relever…»
Dans son intervention lors de la journée parlementaire sur la situation et l’avenir des ressources en eau en Algérie, le ministre des Ressources en eau, Hocine Necib, a indiqué hier à l’APN que «l’eau est une source rare, fragile et sa disponibilité est relative en Algérie». «Ces données sont prises en compte dans l’élaboration et l’exécution des politiques de la stratégie nationale du secteur des ressources en eau». Le ministre n’a pas tari d’éloges sur «le programme du président de la République dans ce secteur» rappelant à ce propos la situation catastrophique prévalant au début des années 2000: «Au début du millénaire, l’Algérie avait envisagé d’importer l’eau potable pour approvisionner les grandes villes.»
Il a souligné que «Son Excellence le président de la République a été le premier à prendre conscience de l’importance du dossier des ressources en eau, en décidant en 2000 la création d’un département dédié à l’eau et consacrer cette ressource comme une priorité nationale dans le domaine législatif, administratif et budgétaire». «La Constitution amendée de 2016 a consacré l’eau comme un bien de la collectivité nationale et oblige l’Etat à le préserver et le protéger comme propriété publique», a-t-il poursuivi.
Les défis de l’étape prochaine consistent, d’après le ministre «en la préservation du réseau d’infrastructures de base du secteur et dans la rationalisation de l’exploitation des ressources en eau, en les économisant à travers l’optimisation des réseaux de distribution.» Insistant sur l’amélioration du service public d’AEP et d’assainissement, le ministre souligne que «la réussite de ce grand chantier, appelle à la conjugaison des efforts de tout le monde, à commencer par les citoyens et les opérateurs de gestion de l’eau jusqu’aux élus, les autorités locales, les entités économiques et administratives, l’Education nationale et les experts».
Par ailleurs, la réception à l’échelle nationale de cinq grands barrages et la concrétisation de 10 transferts d’eau, sont destinées au renforcement et à l’amélioration de l’alimentation en eau potable (AEP).