Hirak et Covid-19 : une pause s’impose 

Hirak et Covid-19 : une pause s’impose 

L’ancien ministre Abdelaziz Rahabi  s’est exprimé ce vendredi 23 juillet 2021 sur la suspension des marches du Hirak à cause de la crise sanitaire due à la covid-19 alors que l’Algérie subit de plein fouet la troisième vague de contamination.

La semaine dernière, des marches du Hirak se sont déroulées dans ces deux villes, en dépit de l’interdiction des rassemblements qui a été décrétée par le gouvernement, le 9 mai dernier. « J’appelle depuis le 14 mars 2020 à suspendre les marchés de protestation pour des motifs sanitaires impérieux. Je regrette que le gouvernement ait fait le mauvais choix de singulariser la Kabylie en autorisant les marches uniquement dans cette région », a déploré  ce vendredi Abdelaziz Rahabi dans un message posté sur les réseaux sociaux.

Cependant, aujourd’hui, pour la première fois depuis la reprise du Hirak en février dernier, il n’y a pas eu de Hirak à Tizi Ouzou. Les manifestants ont entendu les appels lancés par des militants à suspendre de nouveau les marchés en raison de la recrudescence de la pandémie. D’autant que la situation sanitaire s’est dégradée à Bejaïa qui compte 428 patients hospitalisés.

Une situation sanitaire inquiétante

Rappelons que, bien que les marchés soient interdites à Alger et dans d’autres villes depuis le mois de mai  début mai, les marches sont interdites à Alger et dans d’autres villes, elles continuent de se dérouler à Tizi Ouzou et Bejaïa, et ce, en dépit d’une situation sanitaire dangereuse. 

L’Algérie fait face en effet depuis début le début du mois de juillet à une flambée inquiétante des cas de covid-19. Ce qui a provoqué la saturation des hôpitaux et des pénuries d’oxygène pour les malades infectés par le coronavirus souffrant de détresses respiratoires.

Selon un communiqué de la wilaya de Bejaïa, la direction de la santé a recensé ce vendredi matin 428 contamination contre 375 cas hier.