Hirak estudiantin : Les étudiants marchent à nouveau à Alger

Hirak estudiantin : Les étudiants marchent à nouveau à Alger

Au lendemain d’importantes protestations des femmes à l’occasion de la journée internationale des droits de femmes (08 mars), les étudiants sont également descendus dans le centre-ville d’Alger, aujourd’hui, mardi 09 mars, pour renouer avec leur rendez-vous hebdomadaire du Hirak populaire.

Comme à l’accoutumé, rien ne semble arrêter les étudiants, ni les conditions métrologiques, ni la  présence policière, en effet, malgré les cordons policiers (dispositif allégé) et les fortes pluies,  qui s’abattent sur la capitale Alger, des centaines d’étudiants, soutenus par des citoyens, ont réussi à parcourir quelques centaines de mètres des rues d’Alger centre, à partir de la place des Martyrs pour rejoindre la Grande poste, en passant par la rue Abane Ramdane.

Les étudiants, ont défilé sans incidents majeurs de la place des Martyrs, au pied de la Casbah, dans le vieil Alger, jusqu’au centre de la capitale, scandant les slogans habituels du Hirak, «Nous sommes des étudiants et pas des terroristes», «Pour une presse libre et une justice indépendante» ou encore «Algérie libre et démocratique».

Les femmes ont marché Alger

Hier, à l’occasion de la Journée internationale des droits de la femme, des centaines de femmes se sont rassemblées au centre d’Alger,  pour revendiquer leurs droits et exprimer leurs engagements au sein du Hirak Populaire.

Des centaines de femmes se sont rassemblées au niveau de la place Maurice-Audin et ont commencé à scander des slogans revendiquant le droit de la femme algérienne à l’égalité en tant que citoyenne à part entière et l’abrogation du code de la famille, «mazalna hna mazalna lil mouadala elhoukouk» (on est toujours là pour revendiquer l’égalité des droits), «Houriya, Karama, Adala igtimaia bel houkouk elneswiya» (liberté, dignité, justice sociale avec des droits aux femmes).

Les manifestantes ont également scandés des slogans politiques du Hirak : «Dawla madania, machi askaria !» (Etat civil pas militaire), «Ma djinache nahtaflou ya issaba, djina bach tarahlou ya îssaba» (On n’est pas venu faire la fête, on est venu pour vous obliger à partir).