117e vendredi à Alger : La manifestation du Hirak empêchée

117e vendredi à Alger : La manifestation du Hirak empêchée

Le 117e vendredi du mouvement populaire du Hirak à Alger, qui coïncide deuxième jour de l’Aid, est marqué par une vague d’arrestations afin d’empêcher le début de la marche.

Les hirakistes sont une nouvelle fois descendus dans les rues d’Alger-centre, mais ce vendredi les forces de l’ordre ont tenté de les empêcher de manifester en procédant à des arrestations au niveau de la rue Didouche Mourad.

La marche a débuté de la place juste après la prière du vendredi. Quelques minutes plus tard, des policiers en civil et en tenus commencent les interpellations. Malgré cela les manifestants continuent d’avancer, mais une fois arrivés près de la grande poste, ils se retrouvent face à un cordon de policiers. Et c’est là, où la vague d’arrestations a commencé.

Les journalistes empêchés de couvrir la marche

Chassés par les forces de l’ordre (les casques bleus), les hirakistes se sont repliés en remontant vers Didouche Mourad afin d’échapper à la répression policière. D’un autre côté, les policiers en civils procèdent à une vague d’arrestations.

Plusieurs de nos confrères ont été interpellés Mustapha Bastami. Ils ont été vites relâchés après « une vérification d’identité », mais notre consœur, Kenza Khatou, violemment interpellée par une policière en civil, n’a toujours pas été relâchée.

Quatre autres journalistes ont aussi été arrêtés. Il s’agit de Lynda Abbou, Feriel Bouaziz, Widad Laouedj et le photographe Hakim Hammiche. Ils sont actuellement devant le commissariat de la place des martyrs. Ils attendent la restitution de leurs papiers d’identité.

Présent à la manifestation comme chaque vendredi, le président du Rassemblement pour la culture et la démocratie (RCD) Mohcine Bellabas a, lui également, été arrêté avec l’ancien député Atmane Mazouz.