Déterminés, ils affirment qu’ils poursuivront leur mouvement pacifique pour un changement réel.
Les protestations continuent. Les manifestants, sont de plus en plus nombreux, ils ne lâchent rien. Hier, les enseignants ont organisé dans l’ensemble des wilayas du pays des rassemblements et des marches. Alger, à la place Audin, et à la Grande Poste, des milliers d’enseignants ont répondu à l’appel des syndicats. Après le refus catégorique d’un cinquième mandat, les enseignants disent haut et fort, «non à un prolongement du quatrième mandat anticonstitutionnel pour le président Abdelaziz Bouteflika». «La mobilisation continue. Nous sommes unis, plus que jamais. Nous sommes conscients des manoeuvres du pouvoir, non à la manipulation et non à un prolongement du mandat du pouvoir», estime un enseignent manifestant, hier, à Alger. Le discours des manifestants est unanime. Ils veulent un changement réel et non des manoeuvres pour calmer la rue et étouffer la protestation. Les enseignants déterminés, affirment qu’ils poursuivront leur mouvement pacifique pour un changement réel. A Béjaïa, Oran, Annaba, El Oued, Guelma, et autres wilayas du pays, des milliers d’enseignants ont rejoint le mouvement de protestation. L’intersyndicale de l’Education nationale fait part de son rejet de l’offre faite cette semaine par le président Bouteflika et a appelé à une grève générale et à des marches dans tout le pays. La majorité des enseignants a répondu à cet appel. Preuves à l’appui, ils sont sortis par milliers. Les images et les vidéos partagées sur les réseaux sociaux, parlent d’elles-mêmes. On rappelle, dans ce sens, que l’intersyndicale de l’Education nationale, qui a appelé à cette marche est composée de six syndicats, les plus influents dans le secteur, en l’occurrence le Cnapest, le Snapest, l’Unpef, le Satef, le Snte et le CLA. Depuis le début du mouvement de protestations, les syndicats se sont impliqués, et organisent régulièrement des réunions extraordinaires pour examiner les derniers développements sur la scène nationale.