Le secrétaire général de l’OTAN, Jens Stoltenberg a affirmé samedi lors d’une conférence de presse que son institution œuvre à installer un centre de renseignement en Tunisie, à déployer des avions de surveillance AWACS en Turquie et ce dans le but d’appuyer les structures sécuritaires régionales en Tunisie.
Depuis la chute du régime de Ben Ali, la Tunisie est en proie au terrorisme qui a frappé à plusieurs reprises son économie et surtout le tourisme qui constitue l’un des plus imports secteurs du pays.
En effet, Daesh a tenté plus d’une fois de prendre le contrôle de la ville sud-est de Ben Guerdane, mais grâce à des forces étrangères, selon la presse tunisienne locale, la Tunisie a réussi à faire face aux attentats terroristes dont l’enjeu sécuritaire demeure plus grand que les moyens dont dispose ce pays. Ce qui pousse l’Occident de réfléchir sur la création d’une base avancée pour protéger leur sécurité nationale en optant pour la Tunisie pour l’abriter, dont un accord se serait conclu avec les officiels du pays.
Interrogé par nos soins, le politique tunisien et président du Parti progressiste tunisien, Hichem Hosni a soutenu que l’intention de l’OTAN dans l’instauration d’un bureau de renseignement en Tunisie, sous prétexte de lutte contre le terrorisme et l’immigration clandestine, étant une concentration d’une base militaire dont Tunis a rejeté l’idée par le passé estimant que cela porte atteinte à la souveraineté nationale.
Pour lui, l’ouverture de ce bureau en Tunisie aura des retombées négatives et dangereuses tant en Tunisie qu’au niveau des pays voisins, estimant qu’il n’est secret pour personnes que les groupes terroristes armés sont un produits des services secrets américain qui les utilisent à des fins politiques à travers le monde.
Et parmi ces objectifs, selon interlocuteur, figurent la division du monde arabe, la réalisation du nouveau projet du Moyen-Orient, dont les services secrets américains et sionistes n’ont pas dérogé à la règle en utilisant des groupes terroristes aux mêmes fins en Irak, en Syrie, au Yémen, en Libye et en ciblant maintenant l’Arabie Saoudite et l’Algérie.
De l’avis du politique tunisien, leur objectif de choisir la Tunisie pour abriter ledit bureau de renseignement étant de leur faciliter leurs missions dans la région, de s’approcher des zones de turbulence, de semer le chaos en Algérie après l’avoir fait au sud tunisien et permettre ainsi l’intrusion des terroristes de Daesh en Algérie.
Pour Hichem Hosni, ce bureau ne fera qu’accentuer les actes terroristes, déstabiliser la région en plus du fait qu’il soit une violation flagrante de la souveraineté nationale, estimant que cela constituerait une grande trahison surtout si le gouvernement tunisien y avait donné son accord.