Hépatites C : 500 dépliants distribués à la station Haï El-Badr

Hépatites C : 500 dépliants distribués à la station Haï El-Badr
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La station du métro de Haï El-Badr a abrité, mercredi dernier, une campagne de sensibilisation organisée par l’association «SOS Hépatites»

La station du métro de Haï El-Badr a abrité, mercredi dernier, une campagne de sensibilisation organisée par l’association «SOS Hépatites», et plus particulièrement le bureau d’Alger, et ce dans le cadre de la commémoration de la Journée mondiale contre cette maladie qui touche près de 1,5 million d’individus, en Algérie, selon les chiffres du ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière.

Selon Messaouda Thria, chargée de communication de cette dernière, il s’agit, à travers cette manifestation d’expliquer aux usagers du métro d’Alger les modes de transmission de cette pathologie et ses symptômes. En effet, près de 500 dépliants ont été distribués lors de cette campagne, portant sur les manifestations de cette infection et plus d’un quiz, constitué de 14 questions qui permettent de diagnostiquer une éventuelle hépatite C, tenant compte des réponses des personnes interrogées. Mlle Thria précisera également que le virus « C » se transmet essentiellement par plusieurs méthodes entre autres, la transfusion avant 1995, le tatouage, les soins dentaires avant des autoclaves, avant de poursuivre que l’association nationale des hépatopathies chroniques qu’elle représente a organisé plusieurs activités éducatives, la plus récente est celle tenue au niveau de la station du métro de Tafoura le 14 mars dernier lors de laquelle près de 1.000 dépliants ont été distribués. Elle ne manquera pas de souligner que le bureau d’Alger, composé de 10 volontaires, représentés par des étudiants en médecine, techniciens supérieurs de la santé, pharmaciens, biologistes investissent les endroits à forte concentration pour faire connaître cette maladie. Des séances thérapeutiques sont organisées au niveau de l’association, sise à la rue Didouche-Mourad. La porte-parole de « SOS Hépatites » a affirmé qu’il est envisagé de cibler prochainement les universités pour sensibiliser les étudiants sur cette maladie qui prend de l’ampleur.

Pour lutter contre ces maladies, des efforts considérables ont été consentis par l’Algérie, notamment à travers la vaccination des nouveau-nés contre l’hépatite rendue obligatoire depuis 2003.

Selon les spécialistes, l’hépatite virale constitue un « problème de santé publique en Algérie », estimant à 2,15 % la proportion de la population nationale touchée par l’hépatite « B » et entre 0,2 % et 0,4 % celle infectée par l’hépatite « C ».

Les récentes évolutions des procédés de diagnostic et de traitement médicamenteux « ouvrent les portes de l’espoir pour les malades en Algérie », selon les responsables du secteur qui précisent que les médicaments utilisés actuellement dans le pays permettaient des taux de guérison « allant jusqu’à 70 % pour les patients atteints de l’hépatite C ».