La fédération nationale des éleveurs a souligné, mercredi à Alger, la nécessité pour la filière de s’organiser et faire face aux spéculateurs pour pouvoir bénéficier des mesures d’encouragement adoptées par l’Etat en faveur des éleveurs.
Le président de la fédération, Djilali Azaoui, a préconisé lors d’une réunion du bureau national que la filière d’élevage soit organisée. « Nous devons nous organiser pour pouvoir bénéficier des aides et mesures d’encouragement adoptées par l’Etat pour promouvoir la filière », a-t-il affirmé, soulignant que l’orge, subventionné par l’Etat ne profitait pas aux véritables éleveurs du fait de l’absence de contrôle.
Le responsable a indiqué que la spéculation touchait même le fourrage et les prix des viandes mettant en avant l’impératif d’accélérer la réalisation des abattoirs industriels de Bouktob, Ain M’lila et Oum El Bouaghi et d’associer les éleveurs à la gestion de ces structures pour mettre fins aux pratiques des intermédiaires.
Le secrétaire général de l’union nationale des paysans algériens (UNPA), Mohamed Alioui, a appelé les autorités publiques à consentir davantage d’efforts pour aider les éleveurs notamment pour l’acquisition de matériels.
Créée en mars 2010, la fédération des éleveurs tiendra son conseil national le 14 avril prochain à Goléa.