Hausse des prix alimentaires : Les précisions de Kamel Rezig

Hausse des prix alimentaires : Les précisions de Kamel Rezig

Le ministre du Commerce Kamel Rezig s’est exprimé ce mardi 23 mars, sur les hausses des prix qu’ont connus les produits alimentaires de large consommation, ainsi que la polémique qui s’en est suivi.

Intervenant sur les ondes de la chaine une de la Radio nationale, le ministre a d’emblée écarté toute hausse des prix des produits alimentaires subventionnés par l’état, précisant que les hausses ont été enregistrées au niveau des autres produits, et ce, pour cause des hausses constatées sur les marchés internationaux.

À ce propos, le ministre a tenu a expliqué qu’il y a deux sortes de prix à, savoir ceux « plafonnés, et qui n’ont connu aucune hausse ». « Je démens formellement les hausses de ces prix puisque nous les contrôlons », a-t-il déclaré.

Il y a également les prix qui ne sont pas plafonnés par l’État. Sur ce point, l’intervenant a souligné que « tout le monde sait qu’il y a un rapport international de L’Organisation pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) qui parle de hausse vertigineuse, ces dix derniers mois, des prix de produits au niveau des marchés internationaux. Une hausse qui a touché même les opérations d’acheminement ».

Ainsi, le premier responsable du secteur commercial en Algérie a ajouté qu’il y a des hausses qui ont dépassé toutes les prévisions, à ces niveaux-là. Une situation qui vient s’ajouter au recul de la valeur de la monnaie nationale, ce qui a fortement impacté les prix de plusieurs produits. « Cependant, nous contrôlons de près le marché pour que ces augmentations soient raisonnables », a-t-il encore indiqué.

S’agissant des prix des produits locaux, notamment des fruits et légumes, Kamel Rezig explique qu’il s’agit des produits (fruits et légumes) hors-saison et prévoit le retour à la normale de leurs prix à l’arrivée de leurs saisons respectives.

Huile de table : « une ‘Îssaba’ veut répéter le scénario de la crise de la semoule »

S’exprimant sur le sujet qui a enflammé l’actualité ces derniers jours, à savoir l’huile de table, le ministre du Commerce a appelé les citoyens à ne pas tomber dans le piège des rumeurs sur la pénurie de cette matière.

Selon lui, il s’agit tout simplement d’une « Îssaba (bande) qui veut répéter le scénario de la crise de la semoule d’il y a un an.  D’ailleurs, il a tenu à préciser que les quantités disponibles actuellement dépassent largement les besoins du marché national et pourront couvrir trois mois de consommation.

Pointant la spéculation, le ministre a déclaré hier lundi à la télévision nationale que ses services ont saisi pas moins de 15 000 litres de l’huile de table destinée à des pratiques spéculatives. En outre, il promet que « l’État est prêt à importer des bateaux de cette matière dans le cas d’une véritable pénurie ».