Malgré les prix de référence fixés par le ministère du commerce en prévision de ce mois de carême, coïncidant avec la propagation de l’épidémie du Covid-19, les prix des fruits et légumes à Alger connaissent une hausse considérable, tant en gros qu’en détail.
En effet, les prix des fruits et légumes dans les marchés de gros des Eucalyptus et des marchés de détail de Meissonier, Ali-Melah, Ruisseau et Hussein-Dey, ne correspondent guère avec les prix référentiels fixés, il y a quelques jours, par le ministère du Commerce, rapporte ce samedi le quotidien le Soir d’Algérie.
Ainsi, les prix du détail « de la tomate, de la courgette, de l’ail, de la laitue des dattes et des bananes » au niveaux des marchés cités, n’ont pas été respectés. Cependant, les prix de la pomme de terre connaissent, quant à eux, « une certaine stabilité ».
De ce fait, les commerçants détaillants expliquent cette hausse à leur niveau par celle enregistrée au niveau des marchés de gros, à l’image du marché des Eucalyptus.
En outre, les mesures de confinement ont été aussi citée comme origine de ces perturbations. En effet, selon des avis rapportés par le Soir d’Algérie, cela est dû au « manque de main-d’œuvre qui a impacté l’activité des agriculteurs », ainsi qu’à « la pression de la demande qui a persisté depuis la décision de confinement des populations ».
Des commerçants détaillants évoquent « la cupidité » des commerçants de gros, et assurent que ce « phénomène ne relève pas de l’indisponibilité des produits agricoles », rejoignant ainsi les affirmations des responsables du ministère du Commerce.
Rédaction d’Algerie360
