ALGER- Le ministre de la Jeunesse et des Sports, Mohamed Hattab a mis l’accent, jeudi à l’Assemblée populaire nationale (APN), sur l’importance d’investir dans la ressource humaine à travers la formation et l’ouverture de centres de jeunes et en engageant une réflexion avec les acteurs du secteur.
En réponse à une question sur « la stratégie adoptée par le ministère des sports en vue de surmonter les échec subis au niveau continental dans les sports collectifs, particulièrement le football », le ministre a mis l’accent sur la nécessité d’investir dans la ressource humaine à travers la formation et l’ouverture de centres pour jeunes.
A ce propos, le ministre a reconnu les échecs du sport algérien durant ces dernières années, soulignant qu’il ne fallait pas oublier les succès accomplis à l’instar des 595 médailles remportées en 2015.
« Nous constatons une pente ascendante puis une chute, il est difficile de maintenir le même rythme. Plusieurs pays ont brillé durant une période donnée, mais aujourd’hui ils sont absents dans grandes manifestations internationales », a-t-il fait remarquer, soulignant l’importance d’orienter les efforts vers la formation et l’accompagnement des jeunes talents.
Dans ce cadre, M. Hattab a proposé plusieurs solutions urgentes pour sortir le sport de cette crise, dont l’élaboration de programmes pour le développement du sport et l’accompagnement des fédérations nationales en collaboration avec tous les acteurs de ce secteur », faisant état de « 13 centres de formation dédiés aux jeunes qui seront l’élite sportive de l’Algérie à court et moyen termes ».
Pour sa part, le député Youcef Brahmia (indépendant) a évoqué l’absence de structures sportives à la daïra de Bouchegouf et Oued Zenati (Guelma) « .
Dans ce sillage, le ministre a rappelé que la wilaya de Guelma a bénéficié de plusieurs projets, notamment la ville de Bouchegouf dans le cadre des trois plans de développement dont le nombre s’élève à 238 projets auxquels une enveloppe de 6051 milliards de centimes a été consacrée, dont 197 projets réceptionnés, 12 en cours de réalisation et 29 autres qui n’ont pas été lancés.
Les 29 projets restants représentent « un taux minime » par rapport aux projets réalisés, estime le ministre, ajoutant qu’ils avaient été gelés et reportés dans le cadre des mesures prises par les pouvoir publics pour la rationalisation et la maitrise des dépenses publiques, en accordant la priorité aux projets en cours en vue de les parachever dans les délais fixés ».