Les participants au colloque national portant sur « la langue arabe et le défis de l’administration électronique » ont recommandé, mardi à Constantine, à l’issue de leurs travaux, « l’accélération du basculement vers l’administration électronique dans les différentes institutions ».
Les universitaires présents à cette rencontre de deux jours ont souligné, après avoir mis en avant « la réunion préalable des conditions nécessaires pour le passage à l’e-administration » que cette dernière constitue « un outil éminemment stratégique pour l’adoption d’une nouvelle culture et de nouvelles attitudes attitude dans les prestations de services de l’administration.
Les participants ont également été insisté sur la « nécessaire disponibilité de logiciels en langue arabe qui doivent mettre à contribution des linguistes et des informaticiens spécialisés ».
Des rencontres périodiques destinées à évaluer les étapes du passage à l’administration électronique ont également ont été suggérées lors de cette rencontre dont la cérémonie d’ouverture avait été présidée, lundi à l’hôtel Marriott, par le ministre de la Culture, Azzedine Mihoubi.
Deux jours durant, les participants à ce colloque ont débattu des moyens à mettre en œuvre pour un passage réussi à l’e-administration en langue arabe.
Ils ont notamment rappelé que pas moins de 500 langues étaient utilisées dans le monde numérique, et précisé que certaines langues ont été « ressuscitées » grâce aux technologies de l’information et de la communication (TIC).
Relevant le « fossé » persistant entre la langue arabe et le monde numérique, les universitaires présents ont appelé à encourager la présence de productions scientifiques, artistiques et littéraires arabes sur la toile de l’internet.
Inscrit dans le cadre de la manifestation « Constantine, capitale de la culture arabe », le colloque a été organisé par le département Colloques de cet évènement, en coordination avec le Conseil supérieur de la langue arabe.