Comme de coutume, les débordements des eaux usées et l’inondation de certains sites par ces dernières sont toujours d’actualité.
Dans ce villages de tous les paradoxes, ce phénomène refait son apparition de manière cyclique malgré les nombreuses interventions répétitives sur le réseau d’assainissement des eaux usées et toujours dans les mêmes endroits, sans pour autant régler d’une façon définitive ,au grand dam des habitants notamment les fellahs qui estiment que ce problème empoisonne leur vie.
Ces tout derniers jours, un important débordement des eaux usées s’est déclaré à partir d’une bouche d’égout, inondant une rue située entre une école primaire et le nouveau marché, ainsi que l’intérieur du nouveau marché dont les travaux de construction sont en phase finale.
De cette bouche d’égout les débordements se produisent plusieurs fois par an, cette saleté, les odeurs nauséabondes et les moustiques empoisonnent notre quotidien. Sommes-nous condamnés à vie à subir cette désagréable situation ? A qui faut-il s’adresser pour mettre fin a cet enfer», se demandent les habitants de ce quartier du centre du village, avant de nous lancer : « faites un tour à l’intérieur du nouveau marché, c’est la catastrophe».
En effet, l’intérieur de la structure est submergé par une très importante quantité d’eau usée qui stagne dans de larges et longues fouilles .L’espace où ce marché est implanté est souvent inondé par les eaux usées particulièrement lorsqu’il pleut, dans ces conditions là, il ,ne manque aux riverains qu’ à porter des bottes en caoutchouc et des masques pour pouvoir faire leurs achats ; ou bien fermer le marché et attendre l’évaporation de ces eaux.
Pourquoi avoir implanté cette structure ici avant de régler le problème du débordement fréquent de cette saleté ? » , lança une personne du groupe de riverains avant d’ajouter: « Comment voulez vous que nos enfants apprennent le respect des règles d’hygiène, le respect de la nature, la protection de l’environnement et faire preuve de civisme, alors qu’ils vivent dans un environnement pareil, contrains de tremper les pieds chaque jour dans la mêlasse et de voir tous ces détritus entassés contre le mur de clôture de cet établissement scolaire, n’est ce pas une honte» s’insurge notre interlocuteur.
A Bekhaitia