Sur place, nous avons pu constater que l’opération décidée par le propriétaire, n’était pas à son premier jour.
En effet, ces arbres, brise-vent plantés depuis de très longues années tout autour de l’exploitation agricole pour protéger les récoltes contre le vent, ont été déracinés, pour être remplacés semble-t-il, par un mur de clôture, comme cela s’est passé en toute impunité dans des exploitations agricoles relevant de la commune de Boutlélis, où des murs en parpaing ont remplacé des centaines de cyprès abattus.
Il est à se demander, qui a autorisé cette dégradante action, au moment où le besoin en arbres se fait de plus en plus sentir. Il est à se demander également quel est le rôle de l’APC, de la direction de l’Environnement et des services forestiers dans de telles situations ?
Ce qui est sûr, c’est que l’assistant de sécurité de la commune de Hassi Bounif, s’est déplacé sur site, mais il était déjà trop tard, des dizaines d’arbres étaient déjà abattus et leur troncs coupés en rondelles, sûrement pour finir dans un four.
Jadis, lorsque les responsables concernés étaient beaucoup plus sur le terrain que dans les bureaux, couper un arbre pouvait être repéré le jour même et son auteur auditionné et traduit en justice. Hélas, ces bons souvenirs ont laissé place aux mauvaises surprises.
A. Bekhaitia
