Hassan Hattab et les dirigeants salafistes retournent à la vie normale

Hassan Hattab et les dirigeants salafistes retournent à la vie normale
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Le président de la Commission nationale consultative de promotion et de protection des droits de l’homme (CNCPPDH), Farouk Ksentini, a fait savoir qu’aux termes de la levée de l’état d’urgence, les repentis qui se sont rendus dans le cadre de la charte pour la paix et la réconciliation nationale, pourront désormais retourner à la vie normale et ne seront plus assignés à résidence. Quant à ceux qui ont été arrêtés dans des affaires liées au terrorisme, ils seront présentés devant la justice algérienne qui tranchera dans leurs affaires.

L’ex émir du groupe salafiste pour la prédication et le combat ainsi que de nombreux ex-dirigeants de l’organisation terroriste, à l’instar de Khattab Mourad, alias Omar Abdelbir, un des fondateurs du GSPC ; Ben Messaoud Abdelkader, alias Abou Messaoud, ex-émir de la neuvième zone du GSPC ; Cherif Saïd, alias Abou Zakarya, membre du conseil des sages du GSPC, pourront retourner à la vie normale puisque ces derniers se sont rendus aux services de sécurité dans le cadre de la paix et la réconciliation nationale.



Ces derniers se trouvent actuellement au sein de leurs familles dans des régions sécurisées choisies par les autorités pour leur sécurité. La situation de cette catégorie d’anciens éléments armés sera régularisée sur décisions des autorités, notamment après la levée de l’état d’urgence qui imposait aux personnes accusées dans des affaires liées au terrorisme d’être assignées à résidence.

Selon le décret présidentiel relatif au code des procédures pénales, issu des décisions du conseil des ministres qui a abouti à la levée de l’état d’urgence, les personnes poursuivit dans des affaires de terrorisme seront assignés à résidence dans des lieux définis par les autorités dans le but d’exploiter les informations en leur possession afin de prévenir des attentats terroristes.