Harraoubia promet une rentrée universitaire tranquille

Harraoubia promet une rentrée universitaire tranquille
harraoubia-promet-une-rentree-universitaire-tranquille.jpg

A la veille de la rentrée universitaire 2012/2013, le ministre de l’Enseignement supérieur s’est exprimé sur les ondes de la radio nationale pour évoquer un certain nombre de points liés à cet événement. Se voulant d’abord confiant, il assure que cette rentrée se fera dans de bonnes conditions.

Du moins sur le plan pédagogique du fait de la disponibilité des places au niveau des amphithéâtres et des structures d’hébergement et de restauration. Selon Rachid Harraoubia, le secteur dispose de 1 320 000 places pédagogiques et plus de 600 000 lits sachant que le nombre d’étudiants ne dépasse pas cette année 1 300 000″.

Cela étant dit, il reconnaitra qu’un certain nombre d’infrastructures qui devaient être livrées cette année enregistrent quelques retards au niveau de la réalisation. C’est le cas de la nouvelle école de médecine de Ben Aknoun et l’Ecole supérieure de Koléa». En revanche la nouvelle faculté de droit d’Alger, où les travaux en sont aux dernières retouches esthétiques sera bel et bien opérationnelle cette année.

S’agissant du déficit d’enseignants en langues étrangères, particulièrement la langue française, à cause de l’exode massif vers l’Europe et l’Amérique d’un grand nombre de professeurs de rang magistral, le ministre relativise le problème tout en promettant qu’une solution alternative existe et cela en faisant appel aux compétences nationales tant à l’intérieur qu’à l’extérieur du pays et en organisant des cycles de formation à l’étranger au profit des enseignants, outre la venue d’autres en Algérie.

Il a souligné, d’autre part, que l’opération de réaménagement des universités a été étendue à d’autres wilayas dont l’université de Constantine divisée désormais en trois et celle de Sétif qui en compte deux. Ce réaménagement intervient avec l’objectif de « rapprocher l’administration de l’étudiant d’une part, et de permettre aux responsables de la gestion d’accomplir leur mission avec plus d’efficacité d’autre part », a-t-il encore dit.

Au cours de l’émission, la question de la mise aux normes de sécurité des universités a été évoquée. Le ministre a indiqué à ce propos que des travaux sont en train d’être effectués dans ce sens.

Il s’agit selon lui d’une « adaptation aux nouvelles normes afin d’assurer bien-être et sécurité à l’étudiant », déplorant toutefois le décès des étudiants dans une des cités universitaires à Tlemcen. Cette question de la sécurité se pose aujourd’hui avec acuité après l’explosion survenue l’année dernière à l’université des Tlemcen.

1200 laboratoires et 5000 projets de recherche

Concernant la recherche scientifique, il indiquera que 1200 laboratoires ont été réalisés et dotés d’équipements ultra-modernes, ajoutant que 5000 projets de recherche ont été retenus et dont les résultats seront publiés dans un délai de 3 ans avec un impact avéré au double plan social et économique.

Pour les lauréats des étudiants au master en vue de préparer le doctorat, le ministre admet à demi-mot l’existence du problème. Il promet néanmoins que l’arrêté ministériel 191 fixant le passage au doctorat « sera sérieusement examinée car il a été signé lors de mon absence du ministère et une décision sera prise à même de permettre à ces derniers de poursuivre leurs études ».

Dernière question abordée, la relation souvent conflictuelle avec le partenaire syndical. Très diplomatique, le ministre dit toute sa « considération » pour ce denier en rappelant qu’il « travaille en toute liberté et responsabilité ». Harraoubia réaffirme sa disponibilité au dialogue en ajoutant, qu’il n’était nullement embarrassé par les critiques adressées par ces syndicats, dès lors que celles-ci visent l’amélioration de la performance de l’université.

Enfin, le ministre profitera pour annoncer que la création d’un observatoire de suivi des différentes spécialités était en cours d’examen. Cette structure sera notamment chargée du suivi des étudiants qui ont achevé leurs études et entamé une carrière professionnelle ou en quête d’un emploi.