Le ministre de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique, M. Rachid Harraoubia, a affirmé lundi à Alger que les cours se déroulaient normalement au niveau des universités et centres universitaires.
« Je peux affirmer que les cours se déroulent normalement au niveau des universités et des centres universitaires, à l’exception des écoles », a indiqué le ministre dans une déclaration à la presse en marge des travaux du colloque international sur les sondages d’opinion et les mesures d’audience en Algérie.
Au sujet des écoles, le ministre a rappelé l’accord portant sur « la création d’une commission technique chargée de l’examen des contenus de certains diplômes », soulignant que cette commission « est en cours de création, avec la participation d’un groupe d’experts français, canadiens, américains et britanniques ». « Aucune partie ne peut prendre une décision relative au diplôme universitaire sans consulter les compétences du secteur », a estimé M. Harraoubia, appelant les étudiants de certaines écoles à « faire preuve de patience jusqu’à l’annonce des conclusions de la commission ».
Concernant la marche prévue mardi « à laquelle ont appelé certaines coordinations d’étudiants », le ministre a affirmé que « si l’objectif de cette marche est de discuter autour des questions pédagogiques, scientifiques et sociales liées à l’université, les étudiants n’ont pas besoin d’organiser une marche, car nous sommes disposés au dialogue et au débat, en vue de trouver des solutions aux problèmes posés ».
Il a rappelé les décisions de la conférence nationale des recteurs des universités tenue le 27 mars avec la participation de 120 étudiants représentant l’ensemble des universités du pays, qui a été sanctionnée par 11 décisions.
Les recommandations de cette conférence prévoient « l’évolution séparée du système d’enseignement supérieur classique et du nouveau système (licence-master-doctorat-LMD) », « l’ouverture d’un grand nombre de postes de magister en tenant compte des conditions d’encadrement », ainsi que l’ouverture d’écoles doctorales notamment dans les spécialités accusant un manque en matière d’encadrement pour ce qui est du système classique ».
