Harkis : Sarkozy réagit au « mea-culpa » de Macron

Harkis : Sarkozy réagit au « mea-culpa » de Macron

Il y a quelques jours, le président français Emmanuel Macron décide d’implorer le pardon des Harkis ayant combattu aux cotés de l’armée française pendant la guerre d’Algérie, un « pardonnez-moi les Harkis, la France a péché ». Macron a décidé donc, de leur rendre la considération.

Lors d’une réception organisée à l’Elysée consacrée à la mémoire des Harkis, le chef de l’Etat français demande pardon et rappelle les engagements de la France envers eux, un discours avait été prononcé en leur honneur.

Invité de l’émission « Punchline » co-diffusée sur Europe 1 et CNews, l’ancien chef de l’Etat français revient sur le « pardon » d’Emmanuel Macron adressé aux Harkis, au nom de la France. Etant sur la même longueur d’onde, il félicite et approuve ce mea-culpa en disant « le président a eu raison de s’excuser ». Sarkozy enchaîne ensuite « on les a quand même laissé tomber, la façon dont on a traité les Harkis, c’est une tache sur le drapeau français ». Il insiste en ajoutant « la façon dont on n’a pas accueilli les pieds-noirs, c’est une tache. »

Le sujet des visas évoqué par Sarkozy

Dans la même émission, Sarkozy revient également sur le sujet des visas et déclare « on donne des milliers de visas aux algériens pour venir en France, mais nous quand c’est un pied noir, enfin comme on les appelait, qui veut retourner, il n’a pas le droit ! Il n’y a pas de réciprocité, je ne peux pas l’accepter »

La France a décidé de réduire drastiquement le nombre de visas accordés aux algériens, une menace mise en exécution après de longues discussions autour de ce sujet. En effet, l’Hexagone , n’accordera pas plus de 31 500 visas, c’est ce qu’a ordonné le président français Macron aux services consulaires.

Une décision surprenante visant à « pousser les pays concernés à changer de politique », comme l’a indiqué le porte-parole du gouvernement, Gabriel Attal, les pays en question sont l’Algérie, la Tunisie et le Maroc, refusant de reprendre les ressortissants algériens en situation irrégulière et de leur délivrer des laissez-passer consulaires.

Entre Macron qui rentre en confessionnal pour les Harkis et la décision de diminuer drastiquement le nombre de visas accordés aux algériens, l’Algérie doit-elle s’attendre à d’autres épisodes de « Macron passe à l’action aux portes des présidentielles » ?