Le Premier ministre libanais, Saad Hariri, qui a présenté sa démission samedi dernier depuis Riyad, Interrogé par Paula Yacoubian, dans une interview diffusée par Future télévision dimanche soir, a déclaré qu’il rentrera au Liban dans les prochains jours pour continuer le chemin tracé par Rafic Hariri (son pére).
En effet, Hariri affirme que ses relations avec l’Arabie saoudite sont très anciennes « je respecte la famille royale et le roi me traite comme son fils. J’ai présenté ma démission pour l’intérêt du Liban».
En outre, interrogé sur les conditions de sa démission, Hariri répond : “J’ai écrit le discours de démission moi-même. Je voulais faire un choc positif et non pas négatif pour faire comprendre aux Libanais la situation dangereuse dans laquelle nous nous trouvons”.
D’autre part, Hariri est revenu sur la situation régionale, dénonçant notamment le tir d’un missile, samedi 4 novembre, depuis le Yémen vers Riyad, et a expliqué que “l’Arabie ne menace pas le Liban”. “Mais aujourd’hui, il y a des Saoudiens qui sont tués à cause des ingérences de l’Iran”.
Par ailleurs, il a déclaré que le Hezbollah met le Liban dans une situation critique.
“Aujourd’hui, le Hezbollah doit être clair sur le Liban : est-il important pour lui ou pas? Est-il dans l’intérêt du Liban de troubler toutes nos relations avec le monde arabe? Ne devons-nous pas préserver toutes nos bonnes relations avec l’Europe, l’Asie et le reste du monde? C’est là le b.a.ba de la politique”.
Le Hezbollah est un groupe islamiste chiite et un parti politique basé au Liban. Il fut créé suite à l’intervention militaire israélienne au Liban de 1982, en s’appuyant sur un financement iranien.
OLJ
