En dépit des acquis et de l’évolution qu’a connue la situation de la femme algérienne depuis l’indépendance, des inégalités persistent. Certaines, par habitude, ont fini par intégrer nos comportements alors que d’autres sont le fait de quelques lois discriminatoires. Pourtant, ces différenciations pourraient facilement être abrogées pour peu que les autorités veuillent le faire.
On ne peut, néanmoins, ne pas évoquer dans ce contexte le poids des traditions et des mentalités obscurantistes qui se perpétuent de génération en génération. Cette pérennité se serait renforcée avec «l’apparition d’une nouvelle vision de l’islam politique au sein de la société en général et dans le système éducatif en particulier», écrit le Centre d’information et de documentation sur les droits des enfants et des femmes (Ciddef).
