La secrétaire générale du PT (parti des Travailleurs), Louisa Hanoune, s’est attaquée aux partis de l‘Alliance présidentielle, à leur tête Abdelaziz Belkhadem, secrétaire général du FLN, qui a considéré que les réformes pour lesquelles la classe politique appelle, comme étant « un saut vers l’inconnu. » Louisa Hanoune en appelle au président de la République pour qu’il expose la panoplie de reformes, dont il a parlé…
Les critiques de Hanoune, et même si elle n’a pas cité Belkhadem nommément, se sont focalisées sur les dernières déclarations faites la semaine dernière par le secrétaire général du parti du FLN. Ce dernier s’est abstenu quant aux revendications liées aux réformes, et a refusé la dissolution de l’APN.
Ainsi, Hanoune a révélé que les alibis pour la dissolution de la chambre basse « existent sont frappantes », à leur tête l’absence de contrôle de ces institutions « non-représentatives. »
La secrétaire générale du PT a exprimé son étonnement quant aux partis de l’alliance qui parlent de la modification de la constitution malgré l’existence du parlement avec ses deux chambres, et qu’elle considère comme système « non-démocratique » issu de la crise des années quatre vingt-dix, et dit : « Ils parlent de la modification de la Constitution malgré l’existence du Parlement, cela est impossible…Il faut un débat profond au sein de la société afin de définir la nature du régime politique qu’il faudrait adopter. »
Par ailleurs, et lors d’une conférence de presse tenue au sein du siège de son parti, Hanoune a mis en garde les voix qui s’élèvent contre la reformes ainsi que celles qui essayent de mettre l’Algérie à l’écart des évolutions que connaît la région arabe, et a poursuivi : « il ne faut pas leurrer les gens et les embarquer que l’Algérie est à l’abri d’emprunter un parcours révolutionnaire…Il faut faire des reformes crédibles pour éviter au pays de toute intervention étrangère. »
Et pour cause, la secrétaire générale du PT a relevé la difficulté des défis auxquels l’Algérie est confrontée aujourd’hui. Ainsi, Hanoune a tenu à rappeler les propos de David Pearce, l’ex -ambassadeur Us en Algérie, et qui a parlé de l’Algérie, qui est devenue le plus grand pays d’Afrique en termes de superficie, d’où le rôle qu’il faudrait qu’elle joue.
