La secrétaire générale du Parti des Travailleurs, Louisa Hanoune,a affirmé être contre toute exclusion dans les consultations du projet de révision de la Constitution, faisant allusion au retour des dirigeants du Front Islamique du Salut dissous, à la scène politique.
Lors d’une conférence de presse tenue hier à Alger, au siège du parti, Hanoune a clarifié sa position concernant le retour du FIS à la scène politique : «c’est le président de la République qui organise les consultations, et c’est lui qui a décidé d’impliquer les ex-cadres de ce parti aux consultations, et seul le peuple pourra empêcher leur retour», a-t-elle déclaré en dévoilant que cette frange représente une partie de la société algérienne.
Sur un autre volet et concernant les législatives anticipées, l’ancienne candidate à la présidentielle du 17 avril écoulé, qu’elle tient toujours à la tenue des législatives anticipées et a appelé à la nécessité d’accélérer ce processus qui consiste à organiser des élections pour le renouvellement de toutes les assemblées élues. Dans le même contexte, Mme Hanoune a signalé que «le Premier ministre ne s’est ni opposé ni a affirmé cette question, il a seulement déclaré que cela ne relève pas de ses prérogatives».
Mme Hanoune a notamment souligné l’importance de donner la parole au peuple à travers un référendum : »Seul le peuple est apte à définir la nature du système, à assumer la responsabilité du choix des institutions qu’il désire », a affirmé la même source.
Concernant les consultations pour l’amendement de la Constitution, elle a ajouté que le PT participera aux consultations sur la révision de la Constitution le 26 juin prochain pour l’avènement de la deuxième République, et pour la rupture effective avec le système du parti unique, en dépit de l’absence de volonté de changement de la nature du régime en place qui présente une image floue.