La Secrétaire Générale du Parti des Travailleurs, Mme Louisa Hanoune, a indiqué que l’Algérie a subi des pressions de la part de la France et des Etats-Unis d’Amérique pour reconnaître le CNT Libyen. Elle a, dans ce cadre, mis en garde contre le « risque » que représente l’instauration d’un Etat théocrate en Libye.
Dans une réunion avec les membres de son parti, organisée samedi, à Alger, Mme Louisa Hanoune a pris la place du gouvernement algérien pour expliquer la position officielle de l’Algérie sur le dossier Libye et les raisons qui ont amené le gouvernement algérien à reconnaître officiellement le CNT Libyen. Elle a justifié cette décision par des pressions internationales, des provocations, notamment, la diffusion sur la chaine Canal+ d’un documentaire sur les moins Français, assassinés à « Tibhirine » en 1996.
La Secrétaire Générale du PT s’est attaquée à la position de la France lors de la réunion des Ambassadeurs à l’Elisée qui ont présenté l’Algérie comme étant « un pays pitoyable et les algériens come un peuple assassiné chaque jour et manquant de vitalité ».
Mme Louisa Hanoune a mis en garde, lors de son intervention, contre les risques que l’Algérie et les pays de la région seront appelés à affronter, notamment, l’existence de terroristes et/ou des services de renseignement étrangers, britanniques et américains ainsi que le risque auquel l’Algérie sera affrontée suite à l’éventuelle instauration d’un Etat théocrate en Libye. Sur le plan interne, Louisa Hanoune a réitéré son appel au président de la République Bouteflika Abdelaziz, de tenir ses promesses et son engagement d’organiser des élections anticipées, d’une Assemblée Constituante au lieu d’un nouveau parlement. Elle a notamment exprimé son souhait que la prochaine réunion de la tripartie prévue pour la fin du mois en cours aboutiront à des décisions Historiques, dont la protection de la production nationale et l’augmentation du SNMG des employés à 15mille dinars et l’annulation de l’article 87bis ainsi que l’augmentation de 30% des primes en plus du raccordement du système des primes à celui des salaires.