Hanoune :« Les juges ont subi des pressions dans l’affaire de l’inscription collective des militaires »

Hanoune :« Les juges ont subi des pressions dans l’affaire de l’inscription collective des militaires »

Louisa Hanoune a rejeté les justifications du premier ministre Ahmed Ouyahia au sujet de l’inscription d’éléments de l’armée collectivement en dehors des délais légaux, et a déclaré que « la déclaration du premier ministre sur le fait que les soldats étaient mobilisés par les chutes de neige, est démagogique ».

Hanoune a indiqué à propos de la déclaration d’Ouyahia « cessons la démagogie… y a-t-il de la neige à Tindouf ? …c’est une honte…un peu de sérieux, nous respectons l’armée mais les soldats n’ont rien avoir avec cette polémique ». Elle a fait porter la responsabilité de l’implication de l’armée dans la polémique aux politiques sans préciser leurs noms ou leurs positions, et a assuré que « le ministère de l’intérieur a déclaré avoir rayé 33 mille électeurs inscrits dans d’autres wilayas à Tindouf, mais ne nous a pas donné le nombre de ceux qu’il n’a pas rayé, ce qui ne concerne pas un petit nombre mais sont des dizaines de milliers ». Hanoune a demandé au président « d’exécuter sa promesse de sanctionner les fraudeurs », et a salué la position de l’ancien ministre de la justice Tayeb Belaiz qui « a envoyé une note aux juges de refuser toute instruction en dehors de la loi et des délais légaux, ce que certains juges ont fait dans certaines wilayas comme la wilaya d’Illizi, mais les d’autres juges ont subi des pressions et ont inscrits en dehors des délais légaux ». Hanoune a demandé a « changer les encadreurs des élections parce qu’ils n’ont pas changé depuis 1995, et ont participé à toutes les précédentes opérations de fraudes », et souligné au sujet de la crainte d’un boycott des élections « cela reste un point d’interrogation, nous misons sur l’intelligence des citoyens et la conscience du peuple, en 2007 deux tiers des algériens ont refusé d’aller aux urnes sans être influencer par les appels au boycott ». Elle a déclaré concernant le prochain parlement « nous voulons que la prochaines assemblée soit constituante, l’actuel constitution contient des généralités qu’il faut détailler, et pour la première fois depuis 1962 les députés auront l’opportunité de réviser la constitution », et a appelé à « dissoudre le parlement et aller vers des élections parlementaires qui correspondent à ce que stipulera la prochaine constitution, immédiatement après l’adoption de la nouvelle constitution ».