La secrétaire générale du Parti des travailleurs (PT), Mme Louiza Hanoune, a affirmé, samedi à Hadjout, dans la wilaya de Tipasa, que son parti est prêt à mener une campagne électorale « propre et de grande envergure » dans les 48 wilayas du pays en prévision de l’élection législative du 10 mai prochain.
Mme Hanoune, a précisé, lors d’un meeting populaire, que la campagne électorale, « qui ne sera guère facile à cause du grand nombre de formations politiques en lice », sera financé par les fonds propres du parti, alimenté par les contributions de ses militants.
Elle a ajouté que la campagne électorale, placée par son Parti sous le slogan de la « rupture », comportera, outre les meetings populaires, un travail de proximité à l’adresse des travailleurs, fellahs, handicapés et jeunes, notamment. Selon Mme Hanoune, le PT va « expliquer et vulgariser » son programme au cours de cette campagne, lequel, a-t-elle relevé, « traduit les aspirations du peuple Algérien ».
Abordant ce programme, la SG du PT a indiqué, s’agissant de son volet politique, que celui-ci aspire à la mise en place d’un régime parlementaire où le peuple pourra légiférer et décider, ainsi que d’un Conseil constitutionnel à même de préparer une constitution susceptible de renforcer la souveraineté nationale et d’assurer les droits des citoyens et leur égalité.
Au volet économique, Mme Hanoune a noté que son Parti va œuvrer à « la préservation et à la sauvegarde » du secteur public, à la réouverture et la réhabilitation des entreprises économiques fermées ainsi qu’à l’exploitation « optimale » des ressources du pays en vue, a-t-elle insisté, de créer un maximum de postes d’emploi « stables et permanents ».
Elle a, dans le même cadre, mis en garde contre le secteur privé « parasite » que certaines « parties opportunistes » veulent faire passer » dans le but de servir leurs intérêts », ajoutant que le secteur privé doit compléter le secteur public dans la création de richesses et la création de postes d’emploi.
La SG du PT a, par ailleurs, réitéré la position de son parti qui « refuse l’immixtion dans les affaires internes des pays et l’exploitation de leur richesses que pratiquent les pays capitalistes », faisant remarquer que ce qui s’est passé en Libye, puis au Mali, « fait partie des plans de ces puissances ».
L’Algérie, a-t-elle affirmé, est, de par ses richesses, « ciblée par ces plans déstabilisateurs ». Elle a appelé, dans ce contexte, au « renforcement » du front interne en vue, a-t-elle précisé, de « faire face aux complots extérieurs »