Hanoune fixe le coût de la paix sociale 24 h avant la tripartite: Le SNMG à pas moins de 35 000 DA

Hanoune fixe le coût de la paix sociale 24 h avant la tripartite: Le SNMG à pas moins de 35 000 DA
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La première responsable du Parti des travailleurs lie la réussite des réformes politiques à la justesse des conditions socioprofessionnelles. D’où, selon elle, la nécessaire augmentation du SNMG à 35 000 DA, la création de nouveaux postes de travail, notamment au profit des jeunes, l’amélioration du pouvoir d’achat des citoyens et l’octroi de logements. La concrétisation des promesses présidentielles requiert le rejet pur et simple des contradictions dans le contenu des lois proposées à la révision.

La secrétaire générale du Parti des travailleurs (PT), Louisa Hanoune, a estimé hier, lors d’une conférence de presse sur la session ordinaire du bureau politique de sa formation, nécessaire que l’action de la prochaine tripartite soit centrée sur «la satisfaction des revendications sociales légitimes des différentes catégories de la société», proposant «l’augmentation du SNMG à 35 000 DA», la création de nouveaux postes de travail, notamment au profit des jeunes, l’amélioration du pouvoir d’achat des citoyens et l’octroi de logements.



Par ailleurs, Mme Hanoune a appelé, à l’accélération et à la concrétisation des réformes politiques conformément aux orientations du président de la République, soulignant que les résultats des réformes demeuraient jusqu’à présent «modestes», ce qui requiert, selon elle, «plus d’audace pour leur concrétisation sur le terrain et pour s’éloigner des contradictions dans le contenu des lois proposées pour révision».

A ce propos, Mme Hanoun a souligné, en ce qui concerne la révision de la loi électorale, la nécessaire consécration du contrôle populaire sur les élus pour lutter contre la corruption, relevant l’impératif d’intégrer la possibilité d’un remplacement des élus qui n’ont pas respecté leurs engagements durant le mandat électoral.

En revanche, Mme Hanoune a exprimé son rejet du projet de loi organique sur l’élargissement de la représentativité de la femme au sein des assemblées élues qui dispose que chaque liste de candidats doit comprendre une proportion de femmes qui ne peut être inférieure au tiers (1/3) du nombre total des candidats de la liste, estimant que la compétence est le seul critère à même de réaliser l’égalité entre les deux sexes dans l’activité politique ainsi que le respect du classement dans les listes électorales.

Elle a appelé à écarter l’administration du contrôle des élections et, dans le même temps, à réaliser une rupture avec l’ancien système devenu obsolète.

La SG du PT a souligné la nécessité d’examiner la Constitution dans le cadre d’une assemblée nationale constituante afin de concrétiser des «réformes effectives» sur le terrain avec la participation de toutes les catégories de la société et à travers l’«ouverture du débat qui reste, a-t-elle dit, l’apanage du Parlement et des représentants de l’information».

Selon Mme Hanoune, il «aurait été plus judicieux» de renouveler les institutions de l’Etat avant de renouveler les lois. Les défis externes et régionaux impliquent, a-t-elle ajouté, la prise de «décisions audacieuses pour renouveler les institutions afin qu’elles réalisent un saut national qui leur permettra de contrecarrer les différentes manipulations».

Sur le plan régional, Mme Hanoune a affirmé que son parti soutenait la politique nationale concernant la situation en Libye, estimant que «la non-reconnaissance, jusqu’à présent, du conseil national transitoire par l’Algérie dénotait «une position de principe judicieuse indépendante et courageuse».

La responsable du PT a qualifié la situation en Libye de chaotique et de «guerre civile destructrice sous tutelle étrangère», mettant en garde, de ce fait, contre le danger qui pèse sur la région maghrébine, africaine et subsaharienne.

«Il ne peut y avoir de démocratie au milieu de cette grande anarchie», a indiqué Mme Hanoune, avant d’appeler à la tenue d’une conférence internationale urgente pour examiner la situation dans ce pays et les «mécanismes à mettre en œuvre pour faire face à l’ingérence étrangère dans les affaires des pays de la région».

S. T