Suites aux fautes successives de la nouvelle ministre de l’Education nationale, Nouria Ramoun Benghebrit, une campagne non limitée dans le temps et le lieu avait été lancée par les salafistes algériens contre l’évangélisation.
Cette campagne a en effet, fait réagir la secrétaire général du Parti des travailleurs (PT), Louisa Hanoune, qui a défendu la première responsable du secteur éducatif contre ceux qu’elle a qualifiés d’obscurantistes réactionnaires issus du temps de la Djahilya.
L’ancienne candidate aux présidentielles du 17 avril passé vient de rejoindre la controverse sur la nouvelle ministre à cause de sa langue arabe truffée de fautes, en déclarant lors d’une rencontre avec son groupe parlementaire : «La nouvelle ministre est courageuse, elle œuvre avec témérité à rétablir l’école républicaine algérienne qui prodigue le savoir et renforce la rationalité chez l’élève».
Selon la même source, l’école est chargée d’apprendre aux élèves, tandis que la famille s ‘occupe de leur éducation : « Mme Benghebrit a déjà montré sa compétence dans le secteur, je lui assure mon soutien contre les obscurantistes qui ne cessent de tirer sur nous à boulets rouges, ces gens qui détestent les femmes ne sont que des obscurantistes issus de la période de la Djahilya ».
L’autre figure ayant pris la part du lion de la défense de la secrétaire du PT est l’ancienne ministre de la Culture Khalida Toumi : « Mme Toumi s’est engagée à défendre les biens publics et préserver l’identité nationale… elle était une militante dans son secteur et a protégé l’unité nationale ».
