Louisa Hanoune a de nouveau évoqué une menace extérieure sur l’Algérie visant « à porter atteinte à la sécurité et à la stabilité de l’Algérie », c’est pourquoi elle a plaidé vendredi pour la constitution d’un front interne pour défendre la souveraineté nationale. Et ce front, explique t-elle, doit impérativement passer par le traitement des problèmes socioéconomiques.
La première dame du PT qui intervenait à l’ouverture des travaux de la session ordinaire de la coordination de l’Entente internationale des travailleurs et des peuples, s’est néanmoins félicitée des décidions prises par le Gouvernement pour protéger l’économie nationale.
Elle citera notamment l’abrogation de l’article 87 bis du code du travail à la faveur de laquelle « plus de 4 millions de travailleurs verront leur salaires doubler ainsi que l’élargissement de la règle 51/49 au secteur du commerce ».
Louisa Hanoun évoquera aussi dans son intervention les menaces exercées sur l’Algérie pour l’entrainer dans le bourbier libyen « Après avoir échoué à l’entraîner dans le marécage du printemps arabe, ces mêmes parties tentent aujourd’hui d’impliquer l’Armée nationale populaire (ANP) dans la crise interne que traverse la Libye » prévient-elle en soulignant que « l’Algérie est souveraine dans ses décisions ».
