Hanoune accuse la France d’ingérence

Hanoune accuse la France d’ingérence

La secrétaire générale du Parti des travailleurs, Louisa Hanoune a accusé ce dimanche, lors d’une conférence de presse organisée au sein du siège national du parti, des cadres du FLN et le ministre de l’Industrie, d’être à l’origine de la campagne qui vise à déstabiliser le PT.

La patronne du PT exige des réponses de toutes les institutions, au nom desquelles ces cadres parlent et demande également à ces responsables, cité par la mafia politique qui tentent de déstabiliser le PT à l’instar d’Ali Haddad, Abdelmalek Boudiaf, ministre de la Santé, Bachir Tartag, patron de DRS, de se démarquer des accusations.



La SG du PT, dira qu’elle, n’accuse pas les institutions légales de la République d’être à l’origine de ces attaques. « Si les responsables, dont les noms ont été cités par ceux qui s’attaquent à notre parti, ne réagissent pas, nous aurons raison de douter de leur implication dans ce sale complot», indique Louisa Hanoune qui s’en est prise directement au vice-président de l’APN (Bahaedine Tliba), un responsable de l’UGTA qui est aussi du FLN).

Louisa Hanoune a tenu, par contre, à innocenter le Premier ministre et le SG de l’UGTA de ces attaques. Mais je dirais, lance Mme Hanoune, que le « PT ne pliera pas et que les patriotes ne plieront pas non plus. D’ailleurs le parti connait depuis le début de ces attaques, un énorme soutien et solidarité des citoyens des différentes wilayas du pays. Selon, elle 6 représentants d’organisations patronales ont demandé à la rencontrer pour exprimer leur soutien au PT.

Dans un autre registre, Hanoune a exprimé sa solidarité avec les moudjahidine, notamment Zohra Drif Bitat et Yacef Saadi, en s’interrogeant : « Comment peut-on s’attaquer aux cadres de la révolution. » Le silence des institutions, selon elle, est terrifiant car le Président de la République est un moudjahid. « Si, indique-t-elle, les institutions ne réagissent pas, ces attaques atteindront tous les moudjahidine ?

Louisa Hanoune a accusé, par ailleurs, la France de vouloir s’ingérer directement dans les affaires de l’Algérie, tout en s’interrogeant sur l’ouverture d’une magistrate française d’une enquête sur l’attaque de Tiguentourine. «Il s’agit, explique-t-elle, de provocation et d’ingérence directe de la France dans les affaires internes du pays. Tout cela, rien que pour impliquer l’Armée nationale populaire (ANP) dans les guerres régionales. Louisa Hanoune a souhaité que l’État algérien ne s’incline pas devant les pressions de la France et aussi de ne pas permettre à la juge française d’enquêter sur le territoire national. La SG du PT a souligné que cette victime française était suspecte compte tenu de son appartenance aux organes sécuritaires français.