Hannachi-Raouraoua, la réconciliation est-elle possible ? A l’heure actuelle, cette option paraît lointaine et, pourtant, cela reste du domaine du possible.
Selon des informations en notre possession, des gens influents dans le monde du football, ils sont deux, œuvrent pour mettre un terme à la guerre médiatique déclarée depuis peu par les deux puissants dirigeants du football algérien et arriver enfin à réconcilier les deux hommes.
Aussi bien Hannachi que Raouraoua, les deux hommes ont été approchés par ces gens de «bonne volonté», dont l’un d’eux n’est autre que le directeur du journal Echourouk pour, d’abord, faire cesser les inimitiés qu’ils s’adressent par presse interposée et accepter le principe de la réconciliation. Le directeur de cet organe de presse a déjà réussi le pari de «calmer» le président de la JSK, quelques jours avant le départ de la délégation kabyle vers le Congo pour disputer le match aller de la demi-finale de la Champions League.
Depuis ce jour, Moh-Chérif Hannachi a tenu promesse et s’est abstenu de faire la moindre déclaration «venimeuse» contre le boss de la FAF. Le Kabyle rumine sa colère en silence. De son côté, le président de la FAF, et hormis le communiqué qu’il a balancé sur le site de la FAF où il menaçait de saisir la justice pour diffamation contre la personne de Hannachi, n’a plus avancé le moindre commentaire sur le conflit qui a fait l’actualité des jours durant. Cette trêve obtenue permet aux «réconciliateurs» de faire avancer leur projet, car en plus du directeur d’Echourouk, la deuxième personne qui œuvre pour la réconciliation se trouve être un partenaire privilégié aussi bien de la JSK que de la FAF, ce qui donne au projet de la réconciliation plus de consistance. La démarche n’est qu’à ses débuts et elle risque de ne pas être une mince affaire pour ces deux personnes de bonne volonté.
Hannachi suspendu 2 ans, info ou intox ?
Puisqu’au moment même où ce processus de «réconciliation» suit son cours, Hannachi et Raouraoua continuent de bomber le torse.
Pas plus tard que la journée d’hier et en marge de la tenue du BF, une folle rumeur a circulé faisant état de la suspension proche, pour deux années, du président de la JSK. Une source proche de la FAF n’a pas nié que cette mesure disciplinaire soit envisagée, seulement ce n’est pas la fédération qui pourrait la prononcer. L’on évoque, en effet, la convocation du boss de la JSK par la LNF pour l’entendre sur ses récentes déclarations.
Et si l’instance de Mecherara arriverait à la conclusion que Hannachi a fauté, elle pourrait appliquer un des articles du code disciplinaire qui parle d’une sanction allant jusqu’à deux années pour tout dirigeant coupable de manquement à la discipline. L’on n’est pas encore là et cette «rumeur» a fait réagir les gens de la JSK qui ont «promis» de faire du bruit si toutefois l’on arrive à cette conclusion.
C’est dire que le timing de cet «prétendue convocation par la ligue de Moh-Chérif Hannachi tombe mal pour les initiateurs du projet de la réconciliation. Il est certain qu’ils pèseront de tout leur poids pour avorter cette menace et passer à l’acte, celui de permettre aux deux hommes d’enterrer une bonne fois pour toutes la hache de guerre.
Il est à signaler qu’aux yeux des «réconciliateurs», il y va de l’intérêt du football national que Hannachi et Raouraoua fument le calumet de la paix. Le poids des deux hommes sur la scène footballistique est tel que toute sorte de polémique entre eux mettrait en péril la stabilité du football algérien.