Le président de la JSK, Hannachi, et le président de la FAF, Raouraoua, vont se retrouver au tribunal le 30 de ce mois.
Après un long suspense, les deux parties vont se voir donc au tribunal pour tirer au clair une affaire qui a trop duré. Du côté de la JSK, le boss kabyle est très confiant, ce dernier a jugé même que c’est une bonne chose d’aller au tribunal pour régler cette histoire qui s’est déclenchée au lendemain du match Ahly-JSK avant de prendre d’autres dimensions juste après le retour des Canaris du Nigeria.
Hannachi : «Le moment de vérité est arrivé»
«Je pense que le moment de vérité est arrivé. On ira au tribunal le 30 de ce mois et tout sera tiré au clair ce jour. Tout le monde connaîtra la vérité ce jour-là et je vais citer les noms des témoins comme je l’ai promis bien avant», avant de conclure : «Pour cette histoire de vol spécial au Nigeria que la FAF a refusé de payer, moi je ne suis pas fou pour prendre un vol spécial au Nigeria alors que mon équipe était qualifiée pour les ½ finales avant même cette rencontre, ce sont les responsables de la FAF qui ont promis de prendre en charge ce vol.»
«C’est la FAF qui a fait le bon de commande et non pas la JSK»
«D’ailleurs, ce n’est pas la JSK qui a fait le bon de commande à Air Algérie, mais la FAF, cela est une preuve à mon avis et ça veut tout dire aussi. Si je voulais partir en vol spécial, j’aurais négocié moi-même avec Air Algérie sans solliciter la FAF.»
«On ne nous a pas donné l’argent sciemment, pour saboter notre recrutement»
«C’est clair, j’ai refusé de donner le match au Ahly du Caire et voilà aujourd’hui le résultat. On s’acharne contre nous par vengeance, ni plus ni moins.»
Sur la lancée, le président de la JSK persiste et signe concernant la somme en dollars dont a été privé son club : «On a privé la JSK de 160 000 dollars à un moment très sensible de la saison, on a privé le club de cet argent pour qu’il ne recrute pas et ne paye pas ses joueurs. On continue toujours dans la dictature et personne ne bouge. On maintient toujours cette loi concernant les étrangers et personne ne bouge le petit doigt.»
«RDV le 30 au tribunal»
«En résumé, je vous donne tous RDV pour le 30 de ce mois au tribunal et vous allez connaître la vérité.»
A. H.