Mohand Cherif Hannachi est doublement remonté contre les responsables du football national. En plus de la sanction démesurée qui a frappé son club, suite au décès d’Ebossé, il soulève le problème de l’arbitrage. Et là, il lance une grave accusation en direction de l’USMA !
Avez-vous eu un écho favorable par rapport à votre demande à la Ligue d’évoluer à huis clos à Tizi Ouzou ?
On attend la réponse qu’on devrait nous communiquer au plus tard dans la journée de ce mercredi. L’enquête n’est pas terminée, je me demande encore comment ont-ils pu prononcer de telles sanctions. Maintenant, on est face à une marche organisée à Tizi Ouzou, les gens se mobilisent !
Au fait, ça s’est déroulé dans le calme ?
Au moment où je vous parle, c’est calme, nous n’y avons pas participé pour qu’on ne nous accuse pas encore d’autre chose. Ils étaient un millier de personnes au départ et, de ce que nous avons appris, ça s’est bien passé. Après, les gens ont commencé à affluer.
Parallèlement à ce problème, celui de l’arbitrage est remonté en surface. Qu’avez-vous à dire à ce sujet ?
Quand j’ai déposé le recours, j’ai dit aux responsables de notre football qu’il est temps, à présent, de faire confiance aux jeunes arbitres qui montent. Regardez ce qui se passe avec l’USMA. L’ESS et le CRB se sont plaints des penaltys imaginaires qui ont été sifflés contre eux à Bologhine. La JSK a été privée de deux penaltys contre le même club, on a assisté à une partie anti-JSK. J’ai suivi le match, j’ai su d’emblée que l’arbitre allait nous faire perdre. J’ai dit aux gens de la Ligue qu’il était aisé de la vérifier, il suffit de voir la vidéo du match.
Apparemment, on n’est pas sorti de l’auberge…
Oui, malheureusement. Sauf si la Fédération prend ses responsabilités et lance dans le bain les jeunes arbitres. Ils sont nombreux à être corrects, à l’image d’Achouri, celui de Bordj Bou Arréridj, Abid Charef, celui qu’on dénomme Rivaldo, Ghorbal, et pas mal d’autres qui n’attendent qu’un signe pour exercer honnêtement leur métier. C’est vraiment un plaisir de les voir arbitrer. En revanche, d’autres sont de vraies calamités.
Pensez-vous que ces jeunes sont vraiment assez mûrs pour mériter une telle promotion ?
Bien sûr ! En tout cas, c’est un passage obligé pour en finir avec les dépassements auxquels on assiste. L’USMA a eu trois penaltys en trois matches. Ils ont recruté une personne uniquement pour acheter les arbitres ! Je ne citerai pas le nom, vous allez la reconnaître. C’est honteux, baraket ! Les gens doivent maintenant prendre leurs responsabilités, sinon ce sera la faillite du football algérien.
H. D.