La tumultueuse semaine vécue par l’équipe phare du Djurdjura engendrée par le récent revers face au Chabab de Belouizdad et qui a précipité le limogeage du technicien français en place, a incité le président du club, Moh Cherif Hannachi,
à organiser une conférence de presse au siège du club pour évoquer les raisons de ce divorce qui était inéluctable, d’une part, et de l’autre, faire part de tout ce qui a trait à la vie du club. Voici les principaux points débattus au cours de cette conférence.
«Lang était influencé par des gens malintentionnés»
A tout seigneur tout honneur, ce fut la question relative au limogeage du coach jean Christian Lang qui a été abordée en premier lieu. «Les raisons qui ont fait que je devais mettre fin aux fonctions de cet entraîneur qui, au final, n’avait ni le profil ni les compétences pour entraîner le meilleur fleuron du football national, sont avant tout d’ordre disciplinaire avant de porter sur les résultats techniques obtenus sur le terrain.
J’avais beau le prévenir et le mettre en garde, ce dernier n’en faisait qu’à sa tête, et aujourd’hui, il ne doit s’en prendre qu’à lui-même.»
«Une clause du contrat stipule qu’il n’a pas le droit d’émettre des critiques.» Poursuivant ses déclarations, Hannachi expliquera en exhibant une copie du contrat sur lequel figure un article mentionnant que l’entraîneur n’a pas le droit de critiquer.
«C’est son péché mignon et c’est ce qu’il s’est amusé à faire au lieu de se préoccuper seulement de ses prérogatives qui restent jusqu’à preuve du contraire le rectangle vert sans plus.»
«Il n’aura droit qu’à une seule mensualité, celle du mois d’octobre.» Partant du fait que le coach étant dans ses torts en commettant une faute professionnelle lourde de conséquence, celui-ci est donc passible de sanction du troisième degré. «Lang perd automatiquement tous ses droits et avantages.»
«Il est libre de saisir qui il veut, il ne me dérange pas plus qu’il me fait peur»
Ayant eu vent que le désormais ex-entraîneur des Jaune et Vert allait saisir la Fifa pour faire valoir ses droits, le chairman kabyle dira qu’«il est libre de saisir qui il veut et de faire ce que bon lui semble. Cela ne me dérange pas plus qu’il me fait peur».
«Je n’ai contacté personne pour le moment»
Sur la question de savoir s’il avait déjà entamé la prospection ou s’il avait un entraîneur en tête à qui confier les rênes du staff technique, le boss des Canaris révélera que «pour le moment, je n’ai contacté personne. Le staff technique déjà en place se chargera de la préparation de l’équipe en attendant de trouver celui qui conviendrait au standing de la JSK».
«Je verrai avec la FAF pour Ech Chergui»
Enfin, le dernier point débattu au cours de ce point de presse fut relatif au nouveau sociétaire de la JSK, Ech Chergui. A propos de ce dernier, les responsables de la JSK, par le biais de leur président, essayeront de prendre attache avec le président de la FAF pour accélérer le processus de qualification. «On fera de notre mieux pour lui obtenir une dérogation spéciale et le qualifier le plus tôt possible.»
Par Hamdi M.