Accosté à la fin de la séance d’entraînement d’hier, le président Moh-Chérif Hannachi a avoué que les joueurs ont déjà oublié la défaite concédée au match aller et qu’ils affichent un moral d’acier en prévision du match retour face au représentant congolais.
A propos de la désignation de l’arbitre sud-africain, Jérôme Damon, pour la deuxième manche des demi-finales face au TP Mazembe, notre interlocuteur ne cache pas sa satisfaction. «L’arbitre Damon est le meilleur referee sur le continent. Sa désignation nous réconforte», a-t-il souligné.
Questionné sur l’absence des internationaux, le premier responsable des Jaune et Vert reconnaît que leur défection aux entraînements n’arrangera pas les affaires de l’équipe, mais il ajoute que les 6 internationaux réintégreront la formation kabyle samedi et que les choses sérieuses débuteront à partir de dimanche. «Leur absence nous gêne, mais comme ils seront là dès ce samedi, cela ne nous causera pas de problèmes.
On commencera les choses sérieuses à partir de dimanche», a-t-il indiqué. S’agissant des chances de son équipe pour décrocher le billet qualificatif pour la finale, le chairman kabyle se montre très confiant. Il ne croit qu’à la qualification et pour lui toutes les conditions sont réunies pour que la JSK renverse la vapeur au match retour.
«Comme je n’ai pas cessé de le dire, je suis optimiste pour l’issue de la deuxième manche des demi-finales. On arrachera le billet qualificatif pour la finale et je dois vous dire que le représentant congolais sera accueilli comme il nous a reçus à Lubumbashi», a-t-il averti. Il faut dire qu’au match aller, les poulains de Geiger ont été mis dans des conditions difficiles.
Il est donc certain que les dirigeants de la JSK réserveront le même traitement à la délégation du TP Mazembe. Voulant avoir son avis concernant les déclarations faites par le sélectionneur national Abdelhak Benchikha lors de la conférence de presse qu’il a organisée lundi dernier, le président kabyle n’a pas voulu faire le moindre commentaire. «Je ne répondrai plus aux provocations», s’est-il contenté de dire.
