Regrets. L’équipe nationale a manqué d’un fil la victoire lors de sa première sortie vendredi au mondial 2011 en Suède.
Défaits d’un seul but d’écart face à la Serbie (24-25) à Lund, les hommes de Salah Bouchekriou manquaient de peu le succès face à un adversaire largement à leur portée. En revenant à la physionomie du match, on peut dire que les coéquipiers de l’excellent Berkous n’ont pas su maintenir leur début de rencontre tonitruant. Le score de (4-0) après six minutes de jeu, donnait l’impression d’une équipe algérienne bien sur ses appuis.
Hélas, il fallait s’y attendre à ce que des Serbes expérimentés réagissent, à l’image des Prodanovic, Stoykovic. L’inexpérience de la majorité de l’EN a pesé très lourd dans la balance. Défensivement, l’équipe a tenu le coup avec la défense avancée (3-3). Elle a été appliquée comme il se doit, surtout quand il s’agissait de défendre individuellement.
Cependant, les Serbes revenaient de très loin. (9-5) à la 15’ avec un seul but algérien en neuf minutes de jeu. La première mi-temps a été remportée par la Serbie (13-9) grâce notamment à un gardien phénoménal, en l’occurrence Stanic. En deuxième période, les équipiers de Stoykovic portaient l’estocade à 5 buts (17-12) après huit minutes de jeu. C’est à ce moment là que les Algériens retrouvaient leur verve avec les buts de Berkous et l’incorporation de Hamad.
Une remontée spectaculaire au tableau d’affichage, sans oublier une solidité défensive. Toutefois, il y avait un excès de précipitation et des tirs mal ajustés des neuf mètres. A l’issue de ce revers, les chances de qualification algérienne au second tour s’amenuisent.
Ce soir (20h) à Lund, nos représentants donneront la réplique à la Croatie, ou à un potentiel favori pour monter sur le podium. Au vu du niveau affiché par les Croates contre la Roumanie (27-21), Ce sera une mission des plus délicates de les manier. Ceci dit, le sept national a montré qu’il a du punch pour tenir tête à des monuments du hand, mais à condition de minimiser les ratages.
En plus, faire preuve d’une maturité dans les moments décisifs des débats. Bon vent les Verts !.
