Comme tout le monde le sait, le centre-avant des Canaris, Hamiti, a heurté avec son véhicule un piéton samedi dernier à la montée de l’université Mouloud Maâmeri.
Le piéton a rendu l’ame sur le coup. Quelques minutes plus tard, l’information a fait le tour de Tizi Ouzou. Or, les supporters kabyles n’y avaient pas cru à 100%.
Ils se disaient que ce n’était que des rumeurs. Cependant, hier matin, et après les articles parus dans les différents journaux, les supporters étaient sous le choc. C’est toute la ville, voire toute la Kabylie, qui a été choquée. On pensait beaucoup plus à la famille du défunt, mais aussi au joueur qui a perdu complètement le moral après l’accident.
Une affaire qui perturbe les Kabyles
Le moins que l’on puisse dire est que cette affaire a perturbé un peu les Kabyles. La direction du club a pris la sage décision d’annuler le match amical devant le NARBR.
Le programme du staff technique a été chamboulé par solidarité avec la famille du défunt, on ne pouvait pas jouer ce match amical. Les dirigeants, de leurs côtés, qui préparaient avant cet accident le match de dimanche prochain, ont été déstabilisés par cette affaire alors que les équipiers du joueur ont été touchés par cette affaire, car cela peut arriver à n’importe qui.
Le joueur n’a pas passé la nuit au commissariat
Hamiti, qui a été conduit par la police au commissariat, est resté un bon moment au poste de police. Les responsables de la Sûreté de Tizi Ouzou ont pris tout le temps nécessaire pour faire leur enquête et remplir les PV. De son côté, le joueur était abattu par ce que lui est arrivé. Il était dans un état lamentable. D’ailleurs, il a quitté le commissariat tard dans la nuit.
D’autres joueurs du championnat ont vécu la même situation
Ce qui est arrivé à Hamiti n’est pas une première pour les footballeurs. Sans citer de noms, plusieurs joueurs de notre championnat ont vécu des situations pareilles. C’était très difficile pour eux de surmonter le choc, mais avec le temps, ces joueurs ont retrouvé le moral et ils ont repris le boulot. On ne peut rien faire devant le destin…
Hannachi et la JSK chez la famille du défunt
Quelques heures seulement après l’accident, le premier responsable du club phare de la Kabylie s’est rendu au domicile familial du défunt. Hannachi était accompagné par les autres dirigeants du club. Ces derniers ont présenté leurs condoléances à la famille du défunt, mieux encore, les responsables kabyles ont assuré les membres de la famille du défunt qu’ils sont solidaires avec eux.
Le joueur en liberté provisoire
Par ailleurs, le joueur se trouve actuellement en liberté provisoire. Ce dernier, qui a accompli toutes les formalités administratives et judiciaires au commissariat samedi dernier, passera dans les prochains jours, pour ne pas dire les prochaines heures, devant le procureur de la République.
La justice tranchera
Désormais, l’affaire est au niveau de la justice. Comme les autres joueurs qui ont eu presque le même accident, Hamiti passera devant le juge pour régler son affaire.
BOUHLEL : «Il faut que le groupe garde sa sérénité»
«On a été gravement touchés par ce qui est arrivé samedi dernier. On pense beaucoup plus à la famille du défunt. Or, cette affaire ne doit pas perturber le groupe. On est tristes au fond de nous-mêmes, mais on a un match très important à préparer. Le groupe doit donc rester loin de cette affaire. Les joueurs ne doivent pas se déconcentrer.»
«On a beaucoup parlé aux joueurs»
«Dans des situations pareilles, un travail psychologique reste très important pour les joueurs. D’ailleurs, on a beaucoup parlé à ces derniers avant le début de la séance de samedi dernier. Ces derniers, qui n’avaient pas le moral avant le début de la séance de samedi dernier, ont montré des signes positifs à l’issue de la séance.»
«L’état d’esprit de Hamiti ne lui permet pas de jouer»
«Pour ce qui concerne le joueur, il traverse actuellement une situation très difficile. L’état d’esprit de Hamiti ne lui permet pas de jouer le match d’Al-Ahly. Certes, la JSK renferme plusieurs joueurs, on trouvera la meilleure formule pour le remplacer, mais qu’on le veuille ou pas, un attaquant manquera devant les Ahlaouis.»
