Hamid Grine aux journalistes : «Le bon journaliste, c’est celui qui donnera la possibilité à son interviewé de valider ses propos»

Hamid Grine aux journalistes : «Le bon journaliste, c’est celui qui donnera la possibilité à son interviewé de valider ses propos»
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’objectif de ce Salon (de communication, Arts et métiers de la presse) consiste, avant tout, à donner une plus grande visibilité aux journaux qui ne sont pas connus». C’est ce qu’a déclaré, hier mercredi, le ministre de la communication, Hamid Grine, lors d’une conférence de presse, animée à l’issue de sa tournée dans les stands du pavillon G.

Outre que cela, ce Salon permettra également à l’ensemble des représentants des quotidiens et médias exposés d’échanger leur expérience en matière de la communication. S’exprimant sur le nouveau projet de répartition de la publicité, le ministre affirmera que, contrairement à ce qui a été relayé par certains quotidiens, ce dernier n’a pas encore été examiné par le conseil du gouvernement. Abordant de nouveau la question d’éthique et de déontologie, M. Grine invite encore une fois certains journalistes à se conformer aux normes de la fonction qui, selon lui, sont internationales.

«La crédibilité de la presse, la gestion transparente, saine et rationnelle sont les critères les plus important que chaque journal doit nécessairement avoir au minimum», a-t-il suggéré, tout en conseillant aux journalistes de ne pas verser dans le mensonge et la diffamation. Des faits qui, visiblement, lancinent le ministre de la communication, puisque lors de son passage dans le stand des éditeurs, il a exhorté ces derniers à aider les journaux qui n’attaquent pas, ne calomnient pas, voire qui respectent les règles de la déontologie en se contentant de rapporter exclusivement l’information. Et de donner un exemple de déontologie : «Le bon journaliste, c’est celui qui donnera la possibilité à son interviewé de lui permettre de valider ses propos.» A la question de savoir si le ministère de la Communication veillera, en s’interposant entre les responsables des quotidiens et les journalistes, notamment privés, pour améliorer la situation précaire dans laquelle s’embourbe aujourd’hui les journalistes, le ministre répond : «On peut intervenir, par le biais du ministère du Travail, si le journaliste perçoit au-dessous du SMIG, mais au-delà, on ne peut rien faire.» Dans le même ordre d’idées, M. Grine indiquera que les journalistes doivent défendre eux-mêmes, en s’organisant. Une chose qui, dit-il, ne tardera pas à avoir lieu. Pour étayer ses propos, le conférencier déclare : «Je viens d’apprendre par le truchement de mon ami Abdelmadjid Sidi Said que l’UGTA a décidé de redynamiser la fédération générale des journalistes.» . Rezki A.