Hamid Grine a rendu un vibrant hommage hier à Miloud Chorfi, ex-président de l’Arav, décédé suite à un arrêt cardiaque.
La question de l’accès des chaînes de télévision privées à la couverture de la campagne électorale des législatives du 4 mai prochain, continue de susciter des interrogations dans les milieux de la presse nationale. Sur le sujet, le ministre de la Communication, a fait savoir que les partis politiques auront accès à l’expression directe auprès des Télévisions et radios publiques. Pour le reste, Hamid Grine précisera que «les 5 chaînes de télévision privées disposant d’agrément peuvent couvrir la campagne électorale, mais elles doivent le faire de façon responsable».Quant à la question portant sur le retard dans l’application des conventions que le département de la communication a signé avec trois ministères à savoir: le Tourisme, le Transport et les Télécommunications, concernant la réduction des tarifs au profit des journalistes professionnels, le ministre a indiqué que le problème de ce retard ne se pose pas au niveau des ministères, mais se pose avec les entreprises intervenant dans ces secteurs. «Il se trouve apparemment que les directeurs de ces entreprises n’ont pas les mêmes ambitions avec les ministres de tutelle», a regretté Grine.
Cependant, promet le ministre, son département continuera à écrire aux ministres concernés, «et espérons que d’ici le 22 octobre de l’année en cours, le problème sera résolu». Evaluant lors de son intervention inaugurale, les résultats du cycle de formation initié au profit des professionnels de la presse depuis 2014. Hamid Grine dira que «le cycle de formation académique qui a vu l’organisation d’une quarantaine de sessions depuis 2014 est sur la bonne voie et de notables progrès ont été enregistrés en la matière». «La presse algérienne qui compte quelque 400 titres entre journaux et magazines est libre et tend de plus en plus vers le professionnalisme», a affirmé le ministre.
A noter que Hamid Grine a rendu un vibrant hommage hier à Miloud Chorfi, ex-président de l’Arav, décédé suite à un arrêt cardiaque. Il a salué en lui surtout sa conduite exemplaire et son sérieux dans le travail.
Commentant par ailleurs la démarche du journal El Massa auprès des partis politiques, le ministre de la Communication Hamid Grine n’est pas allé hier par quatre chemins pour désavouer le directeur de ce quotidien quant à la proposition de partenariat qu’il a faite qui consistait à couvrir leur campagne électorale moyennant une contrepartie.«Je peux comprendre M.Ounoughi qui a agi ainsi parce qu’il a peut-être pensé bien faire, mais je ne souscris pas du tout à sa démarche», a répliqué Grine, précisant qu’une entreprise de presse est comme un être humain qui naît avec un ADN qu’il ne peut pas changer. Et d’expliquer: «Un journal a le droit de chercher ses intérêts financiers, mais pas avec des partis politiques.» Cela va de soi, a laissé entendre le ministre qui s’est exprimé dans un point de presse animé en marge de la conférence que son département a organisé à l’école supérieure de journalisme d’Alger au profit de journalistes, qu’un parti politique qui paye empêche un journaliste d’être objectif dans ses écrits. Hamid Grine qui a indiqué en outre s’être entretenu avec M.Ounoughi avant-hier, a ajouté qu’il a informé ce dernier d’assumer les conséquences de sa démarche.
