Le ministre de la Communication Hamid Grine, qui est à Oran depuis mercredi dernier, met le paquet en prenant part aussi bien à la 8e édition du Festival d’Oran du film arabe qu’en procédant à l’ouverture hier, du Salon arabe du cinéma et de la télévision. Cette rencontre, qui s’étalera durant la tenue du festival, du 5 au 11 juin, est domiciliée dans le Centre des conventions d’Oran, lieu abritant également le Fiofa 2015.
Quelque 40 exposants prennent part à la rencontre dédiée au cinéma arabe et à la télévision. Parmi les présents, plusieurs nouvelles chaînes de télévision algériennes privées, des sociétés de productions proposant leurs services et prestations tout en se voulant rivaliser avec des chaînes étrangères des pays arabes, à l’instar de l’Irak et de la Palestine. Dans le cadre dudit salon, inauguré hier, le ministre de la Communication, Hamid Grine, n’était pas seul dans sa tournée il était accompagné pour la circonstance de son homologue palestinien, Riadh El Hassen. La présence du ministre palestinien à Oran n’est sûrement pas un fait du hasard, étant donné que nombreux sont les films palestiniens qui prennent part à la compétition du Festival international d’Oran du film arabe. Dans un point de presse, bref et laconique, Hamid Grine, a réitéré sa chère ambition de voir la presse nationale passer au stade de la professionnalisation en évoquant une fois de plus cette nécessité devenue plus qu’urgente. Il dira à ce sujet: «A la presse algérienne et les journalistes de se professionnaliser et cela pour donner une meilleure image de l’Algérie à l’étranger.» Sur sa lancée, il poursuit en déclarant que: «Quand je lis chaque jour la presse je me demande si je vis bien ici, tant il n’y a que des catastrophes et des choses négatives.» Abordant la question liée au fonds d’aide aux journalistes, Hamid Grine se maintient sur ses positions tout en les expliquant qu’ «en l’absence de vrais représentants des journalistes, il ne pouvait être question encore d’utiliser ce fonds». Et d’ajouter en affirmant fermement: «La loi nous oblige d’avoir des partenaires et il n’y a rien en face.» A l’occasion de la tenue du Fiofa, ponctué par l’organisation du salon des médias lourds, Hamid Grine n’a pas dissimulé sa satisfaction tout en se félicitant de la réussite des activités médiatiques et cinématographiques tenus à Oran. En ce sens, il a souhaité que «l’occasion permet aux médias étrangers et algériens de tisser plus de liens entre eux».