Hamid Grine à l’occasion de la journée mondiale de la liberté de la presse : « La liberté de la presse en Algérie est sans égal »

Hamid Grine à l’occasion de la journée mondiale de la liberté de la presse : « La liberté de la presse en Algérie est sans égal »

Le responsable du secteur a affirmé à la radio Chaîne I que la liberté de la presse était consacrée en Algérie et pour preuve aucun journaliste n’était incarcéré.

«La liberté d’expression, a atteint en Algérie un niveau sans équivalent dans la région». Cette phrase émane du ministre de la Communication, Hamid Grine, qui s’est exprimé hier, en marge d’une cérémonie de recueillement à la mémoire des journalistes assassinés à la place de la Liberté de la presse à l’occasion de la célébration de la Journée mondiale de la presse.

Pour appuyer ses dires, le ministre a souligné «J’ai eu à recevoir des ministres étrangers, notamment français et américains et ils ont été impressionnés par le niveau atteint en termes de liberté d’expression.» Tout en faisant savoir qu’il était «confiant» concernant la presse en Algérie et en la liberté de la presse, il a réitéré son appel et appelé les journalistes à être «professionnels» et à dire «la stricte vérité». Evoquant le message du président de la République, Abdelaziz Bouteflika, à l’occasion de cette Journée mondiale, Hamid Grine a indiqué que le chef de l’Etat s’était félicité de la liberté d’expression, et appelé au respect de l’éthique et de la déontologie, en insistant sur l’amour du pays.

«C’était une lettre pour tous les responsables du secteur des médias leur disant de veiller à assurer toute l’attention nécessaire aux journalistes, en leur offrant notamment les bonnes conditions de travail pour qu’ils exercent leur métier en toute sérénité et en toute liberté», a-t-il dit. Abordant les élections législatives qui se déroulent aujourd’hui, le ministre a appelé à faire «preuve d’un haut sens de nationalisme» en allant voter pour exprimer son amour pour le pays. En ce qui concerne la couverture médiatique de ces législatives, le ministre a indiqué que 20 journalistes étrangers avaient été accrédités.

«Vous allez me dire qu’une vingtaine, ce n’est pas beaucoup (concernant les journalistes étrangers), que ce n’est pas suffisant, dès lors qu’ils viennent en masse quand ce sont les présidentielles, mais les plus grands journaux sont représentés», a-t-il ajouté, relevant qu’il n’y avait pas un quelconque refus d’accréditation. Evaluant le travail fait par les médias durant cette campagne des législatives, Hamid Grine a indiqué que globalement la presse a été à la hauteur des attentes.

«Ici et là j’ai constaté qu’il y avait quelques petits dérapages, mais globalement la presse a été bonne, le reste, c’est tout à fait normal qu’il y ait quelques petits soucis.» Le ministre s’est recueilli à la place de la Liberté de la presse, sise rue Hassiba Benbouali (Alger), à la mémoire des journalistes algériens assassinés par le terrorisme durant la décennie noire. Toujours dans le cadre de la célébration de cette journée, le responsable du secteur a affirmé à la radio Chaîne I que la liberté de la presse était consacrée en Algérie et pour preuve aucun journaliste n’était incarcéré, à l’exception de certains correspondants poursuivis pour des affaires autres que le délit d’opinion.

Il a notamment salué l’évolution que connaît le secteur de la presse en Algérie «depuis l’ouverture médiatique en 1989 consolidée avec l’arrivée au pouvoir du président de la République, Abdelaziz Bouteflika, qui s’est attelé à la consécration de la liberté de la presse». Ce constat est corroboré, dira Hamid Grine, par le fait que depuis plus de trois années, aucun journaliste n’était incarcéré, à l’exception de certains correspondants poursuivis pour des affaires autres que le délit d’opinion comme la dilapidation de deniers publics ou la falsification, précisant que la liberté de la presse est «totale et globale en Algérie».

Le ministre de la Communication a abordé, dans ce sens, l’évolution de la presse nationale qui a enregistré un grand progrès en termes de respect de la loi et des personnes et de proscription du sensationnel. Evoquant, par ailleurs, la question de la publicité publique gérée par l’Entreprise nationale d’édition et de publicité (Anep), Hamid Grine a rappelé qu’une feuille de route a été mise en place pour la modernisation et la réhabilitation de cette entreprise. «Il est inconcevable, a-t-il dit, que l’Anep reste, en dépit de sa notoriété, son capital et ses ressources humaines importantes, en marge de cette évolution comparativement à de micro-entreprises activant dans le domaine de la publicité». Estimant que cette dernière doit prospecter de nouveaux opérateurs publicitaires, le ministre a déploré le manque de coopération de la part de certains opérateurs nationaux dans ce sens.

A cette occasion, il a révélé que l’Anep a bénéficié d’une collaboration exclusive de Tassili Airlines et du Tramway d’Alger rappelant dans ce sens les projets de loi devant être soumis à la nouvelle Assemblée populaire nationale à l’instar de la loi sur la publicité, les agences publicitaires et les sondages qui constituent un nouveau jalon dans la démarche de la tutelle visant l’organisation de ce domaine. Pour ce qui est de la couverture sociale des journalistes, notamment ceux relevant du secteur privé, le ministre a affirmé avoir demandé au ministre du Travail, de l’Emploi et de la Sécurité sociale de dépêcher des inspecteurs de travail pour s’enquérir de leur situation et faire la lumière sur ces dépassements qu’il a qualifiés de «forme d’esclavage».