Hamel veut une police de l’apaisement et non de l’affrontement

Hamel veut une police de l’apaisement et non de l’affrontement
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Abdelghani Hamel, le directeur général de la sûreté nationale, a présidé dans la soirée du dimanche la fête nationale de la police à la direction des unités républicaines du Hamiz, à Rouiba.

Cette fête à laquelle étaient présents, Daho Ould Kablia et Abdelmalek Sellal et des cadres de la police, a été une occasion pour le patron de prononcer un discours dans lequel il donne des indications sur ce que doit être le policier algérien, confronté aujourd’hui à de nouveaux défis qui nécessitent une autre formation.

Outre la nécessité de nouveaux moyens logistiques et techniques, pour l’accomplissement de la mission de la police, Abdelghani Hamel met l’accent sur l’homme et la nécessité de mettre à niveau sa formation, estimant que celle assurée jusque-là n’est plus en phase avec les nouvelles missions de la police.

Et pour cela, il a annoncé qu’une formation de 24 mois avec une instruction paramilitaire sera désormais inscrite dans le cursus de formation et se déroulera à l’Académie interarmes de Cherchell. Cette nouvelle formation est également en lien avec le besoin de créer un nouveau rapport avec les citoyens.

En effet, le patron de la police entend en finir avec ce face-à-face entre la police et les citoyens, qu’on a constaté ces derniers temps, et veut une police de proximité, de dialogue et d’apaisement. Une police qui soit à l’écoute des citoyens, qui va vers l’apaisement et non l’affrontement.

Abdelaghani Hamel a également évoqué la question sociale, estimant que le problème a définitivement trouvé son règlement dans les augmentations de salaires conséquentes accordées à cette institution. Le volet social étant définitivement clos, El Hamel promet d’être désormais plus exigeant avec la police en demandant des prestations de qualité.

Il a également mis en garde contre les dépassements. « Accomplir son devoir de protéger les personnes et les biens ne donne pas le droit aux dépassements. Les comportements qui peuvent nuire à la notoriété du corps doivent être bannis. Ces actes sont impardonnables », dit-il en expliquant que la mission de service d’ordre de la police n’est pas antinomique du respect des droits de l’Homme.