Une cérémonie de sortie de deux promotions de la Sûreté nationale a été organisée hier à l’Ecole supérieure de police Ali Tounsi (Alger), en présence du directeur général de la Sûreté nationale, le général-major Abdelghani Hamel, des cadres issus du même corps et des représentants de la société civile.
Le directeur de l’école a prononcé une brève allocution dans laquelle il a encouragé les agents, nouvellement promus à veiller au respect et scrupuleux des lois, à conquérir la confiance et le soutien de la population, notamment le respect des droits de l’homme.
Ces deux sorties de promotions sont la 25 éme promotion des lieutenants (hommes) et la 9e promotion lieutenants (femmes) composées de 392 éléments dont 86 femmes. Les majors de promotion ont été décorés par le directeur de l’Ecole, en guise de reconnaissance de leur mérite et pour les efforts dont ils ont fait preuve pendant leur formation.
Les éléments de ces deux promotions ont reçu une formation théorique et pratique de 24 mois, axée sur des connaissances relatives aux volets professionnel, juridique et technique, les libertés générales et les droits de l’homme, en plus d’une formation adaptée aux nouveaux développements qui sont aussi au programme. Par ailleurs, le directeur de l’école a insisté sur la consécration des principes des droits de l’homme et la coopération avec le citoyen afin de prendre en charge ses préoccupations.
Dans ce contexte, ces deux promotions ont été baptisées Mohamed Ouadah du nom de l’ancien directeur général de la Sûreté nationale, afin de lui rendre hommage. La famille du défunt a été également honorée par le Dgsn. Dans le même sillage, rappelons que la direction générale de la Sûreté nationale tend vers un entraînement spécialisé et la mise à niveau du système de formation en accordant de l’intérêt à l’élément humain.
Sur un autre volet, il est important de relever que la Dgsn intègre de plus en plus la gent féminine dans ses rangs.
La femme algérienne a intégré pour la première fois la Sûreté nationale en 1973. Depuis 1998, l’intensification du recrutement des femmes entre dans le cadre de la mise en place d’une police de proximité qui prend en charge les questions relatives aux femmes et aux mineurs.
