Ce qui se passe à Ghardaïa depuis quelques jours ne peut que nous attrister et nous écœurer devant le silence des autorités et la banalisation de la mort de jeunes Algériens qui ne demandaient qu’à vivre décemment et être écoutés.
Alors que les partis et personnalités politiques appellent en vain au calme dans cette région intégrante du territoire nationale et montrent à quel point le fossé est énorme du fait du discrédit, le manque de confiance et de représentativité des deux communautés, les initiatives prises par les autorités publiques ont entretenus que pourrissement et suspicion.
Les jeunes de la vallée oubliée du M’zab revendiquent à travers la question identitaire, leurs besoins de liberté, de justice sociale, de démocratie et leurs refus de la hogra et d’être des laissés pour compte.
Une situation aussi explosive que nous vivons, ne peut en aucun cas se régler par la violence, les mesure sécuritaire et le durcissement des actes de répression, mais doit impérativement inciter les pouvoirs publics à prendre de véritables démarches dans un cadre de dialogue et de concertation productive allant dans le seul sens de la cohésion et l’unité Nationale . Seule cette approche est à même d’éviter les glissements dangereux pour éviter le pire et mettre en œuvre pour la première fois les mécanismes fondamentaux d’un Etat de droit , à savoir négocier les revendications avec les représentants authentiques de la société loin des réseaux clientélistes révélateurs des maux qui gangrènent notre pays.
Aussi, le Comité d’Initiatives et de vigilance vitoyenne de la ville d’Oran (CIVIC d’Oran),appelle tous les citoyens à demander l’arrêt de l’effusion du sang, préserver les vies humaines et sauvegarder les biens publics et privés afin d’assurer un lien réciproque entre ceux à qui incombe la responsabilité des affaires publiques et les citoyens pour décider aussi intelligemment que possible sur la meilleure politique à suivre dans une telle situation.
P/le CIVIC d’Oran
Benguesmia Chadly Mohamed