Halte au Musée des beaux-arts d’Alger

Halte au Musée des beaux-arts d’Alger

Il y a des lieux où on n’aime à se perdre, où on ressent une certaine sérénité, où on arrive à s’oublier, oublier tout ce qui nous entoure le temps d’un instant, une pensée, quelques pas, et je considère le Musée national des beaux-arts d’Alger comme un de ces endroits-là.

D’abord de par sa situation géographique, le musée domine Alger, nous offrant, ainsi, de sa terrasse, une vue panoramique sur la baie, la ville, la mer puis de par les découvertes qu’on puisse y faire puisque cet endroit est un sanctuaire où sont cachés de magnifiques trésors.

Pour la petite histoire, ce musée avec ses quelques 8.000 œuvres est considéré comme le plus grand musée d’art du Maghreb et d’Afrique. Inauguré en 1930, ce musée nous dévoile de salles en salles, des joyeux de différentes périodes artistiques démarrant de l’art ancien du 14e siècle où nous retrouvons particulièrement l’école italienne et flamande jusqu’aux plus contemporains et, notamment, l’art contemporain algérien.

A côté des œuvres présentées, le musée comprend un joyau qu’est sa bibliothèque. La pièce de collection, à elle seule, renferme des ouvrages exclusifs et certains édités en édition limitée sur l’art, la peinture et l’histoire de l’art.

Et cette fois-ci, nous nous pencherons sur quelques œuvres de peintres célèbres que renferment ce musée et particulièrement relatives à l’art français.

Nous citerons Claude Monet et son tableau «Les rochers de Belle-Isle», représentant une étonnante transposition d’une eau en effervescence et du déchaînement des éléments de la nature. Monet a été fasciné par la sauvagerie du paysage qui le changeait de sa routine visuelle l’on va dire. Il en fait cinq tableaux, dont un est conservé au musée d’Orsay.

Parmi les œuvres impressionnistes, nous citerons l’œuvre d’Edgar Degas, «Femme mettant son corset», faisant partie d’une série de pastels qui représente la femme dans les différentes attitudes de la vie.

Pour citer quelques contemporains du début du XXe siècle et plus précisément l’école fauviste, je retiens Maurice de Vlaminck, qui fit de la couleur pure une langue à part entière, on peut l’apprécier à travers son œuvre exposé «La vallée de Joséphat».

On ne peut pas parler de fauvisme sans citer Henri Matisse, chef de file du mouvement qui est également exposés au Musée national des beaux-arts à travers son œuvre «Le jardin de Renoir à Cagnes», œuvre réalisée en 1927 qui interpelle le regard par l’harmonie de ses couleurs pures.

Je ne pourrais pas terminer ce passage sans citer Maurice Utrillo, fils de Montmartre qui peignait des paysages urbains et reste un artiste difficilement «classable» dans tel ou tel mouvement tant son style est particulier. Le musée expose une de ses œuvres : «Rue de ville-Evrard»

Vous avez ainsi une idée de quelques œuvres que vous pourrez apprécier dans cet endroit de culture. On ne vous en dit pas plus pour vous laisser faire le déplacement et vous émerveiller.