Rafik Halliche, peut-on dire qu’à force de subir le match, on a fini par craquer ?
C’est exactement ce qui s’est passé. On a marqué dès les premières minutes. Défensivement, c’était dur, mais on a sorti un grand match. Sur un exploit individuel, ils reviennent dans le match. Sur le deuxième but, on prend un but sur un contre. On ne pouvait vraiment rien faire. On ne méritait pas de perdre de cette façon, mais bon, c’est le jeu, il faut l’accepter.
Des regrets ?
Pas vraiment, même si on aura du mal à digérer cette défaite. Après, il faudra quand même penser aux deux matches qui restent. La qualification se joue sur trois matches. Le groupe a compris. Nous avons une chance de nous qualifier, il faut la saisir.
On avait l’impression que, physiquement, vous étiez au bout du rouleau, était-ce le cas réellement ?
Non ! Je crois que l’équipe a bien répondu. Après, il ne faut pas oublier qu’on a joué contre le favori du groupe. On a reculé parce que c’est ce qui nous a été demandé. Mais bon, il faut vite oublier ça et passer à autre chose.
Qu’est-ce qui a fait la différence ?
A force de subir, il y avait eu automatiquement des espaces. Des défaillances tactiques. Après, on n’a cede sur des actions bien cousues comme on dit. C’était sur des contres. Personne n’est à incriminer.
Vous avez déjà tourné la page ?
Il le faut. Dans nos têtes, on est entrés dans le match face à la Corée du Sud. Il faut tout donner dans ce match pour revenir dans le classement. Comme ça, on pourra espérer un exploit lors du dernier match face à la Russie et, pourquoi pas, se qualifier au deuxième tour.