Halliche «Rui Costa m’a félicité pour mes prestations au Mondial »

Halliche «Rui Costa m’a félicité pour mes prestations au Mondial »

«Il n’y a aucun joueur qui dicte sa loi ou qui joue de force en sélection. Ce qu’on a pu dire n’est que pur mensonge»

A cœur ouvert, le longiligne défenseur central des Verts, Rafik Halliche, a gentiment accepté de s’adresser aux lecteurs du Buteur, quelques jours seulement après son retour d’une éprouvante Coupe du monde disputée avec la sélection nationale en Afrique du Sud.

Alors qu’il avait décidé pourtant de prendre un peu de recul et de ne plus accorder d’interview notamment à l’heure actuelle, afin de profiter pleinement de ces moments en famille, l’ancien pensionnaire du Nasria a accepté tout de même de nous faire une petite faveur et nous accorder cette longue interview qu’on a réalisée chez lui hier matin à son domicile, à Bachdjarah. On est bien évidemment largement revenus sur cette participation de l’Algérie au Mondial qu’il juge «honorable», compte tenu des appréhensions du public algérien sur les réelles capacités de son équipe à bien le représenter dans cette compétition.

Le joueur, qui préfère actuellement séjourner chez lui auprès de ses parents, nous a appris que depuis son retour du pays de Mandela, il ne sort presque pas, se contentant de suivre le Mondial à la télévision ou voir des films sur DVD bien tranquillement et veiller aussi à ses heures de prière. Pour lui, plus question de parler foot à l’heure actuelle.

A tête reposée, quel bilan faites-vous de la participation de l’EN au Mondial sud-africain ?

Tout d’abord, je dois dire que cette participation nous a été bénéfique en tous points de vue. Que ce soit nous les joueurs, staffs technique et dirigeant aussi. On a beaucoup appris de cette expérience et surtout côtoyé le très haut niveau. Revenir après 24 longues années d’absence à cette grande compétition, c’est déjà un acquis. Ça a été un plaisir en tout cas pour moi que de jouer cette Coupe du monde et défendre mon pays dans cette prestigieuse compétition internationale. Maintenant pour faire un bilan, je dirai qu’on a fait bonne figure et qu’on n’a pas été ridicules. N’oubliez pas que notre équipe a connu beaucoup de changements récemment. C’est la raison pour laquelle la cohésion faisait quelque peu défaut. Ce Mondial nous a permis de déceler nos erreurs et de voir le niveau qu’on peut attendre dans ce genre de tournoi majeur.

Certes, l’Algérie n’a pas participé depuis 24 ans à un Mondial, mais est-ce suffisant pour justifier cette élimination au premier tour ?

Ecoutez, il faut être réaliste et rester lucide. Je ne dis pas que le fait d’avoir pu se qualifier au Mondial, après tant d’années d’absence, est déjà un acquis, mais ce qui est, c’est qu’on ne doit pas trop demander à notre équipe aussi qui est encore jeune. On ne va quand même pas nous demander pourquoi on n’a pas pu attendre la finale. Soyons logique, c’est le haut niveau et il faut toujours aborder les choses tout doucement.

Si vous le voulez bien, on va décortiquer match par match, ces trois rencontres du 1er tour qu’a disputées la sélection en Afrique du Sud. On commence par celui face à la Slovénie…

Durant ce match face à la Slovénie, je dirai qu’il y avait surtout plus de peur que d’engagement de notre part. On n’avait pas de chance aussi, puisqu’on prend un but bête qui ne résumait pas du tout la physionomie de la partie. Par apport au rendement qu’on a fourni, je dirai sincèrement, qu’on ne méritait pas de perdre ce match. On pouvait gagner facilement cette rencontre, mais la chance n’était avec nous ce jour-là.

Je rajouterai une chose très importante aussi. Ce match face aux Slovènes, on l’a abordé avec une certaine peur que je ne peux vous décrire. On manquait de confiance en nous et on voulait surtout éviter une mauvaise entame qu’autre chose. Après nos matchs de préparation assez difficiles, certains ne se sont pas empêchés de dire qu’on allait subir l’humiliation au Mondial, et cela nous a fait très mal. Les joueurs étaient sous pression, ils voulaient surtout faire bonne figure et éviter l’humiliation qu’on nous prédisait.

Plus que ça, est-ce qu’on peut dire que l’expulsion gratuite de Ghezzal a été le tournant du match ?

Non, je ne le pense pas. Il faut dire que même à dix, on a mieux joué que les Slovènes. Sur un tir de loin, ils ont réussi à nous marquer et à remporter le gain du match. C’était cruel, mais c’est comme ça. La chance leur a souri et voilà tout. Cela dit, il faut signaler que le terrain sur lequel on a joué ne nous a guère aidés. Cette pelouse, mi-synthétique mi-naturelle, nous a posé énormément de problèmes dans notre construction du jeu.

A quel moment de la compétition vous vous êtes dit : «Ah si on avait gagné ce 1er match» ?

C’est vrai que vers la fin de la compétition, on se disait entre nous les joueurs que dommage qu’on ait raté ce 1er match face à la Slovénie. Si on avait gagné cette partie, on aurait joué certainement plus à l’aise après. Mais que voulez-vous, c’est ça le football.

Après la Slovénie, passons à présent à ce match face à l’Angleterre…

Contrairement au premier match, face à l’Angleterre, on avait repris un peu confiance en nous, et on a surtout bien joué. On a su admirablement contrer cette formation anglaise et l’obliger au partage des points. Je dois dire aussi qu’avant cette partie, on était très motivés et aussi déterminés à faire le maximum pour réaliser un bon résultat et garder nos chances intactes pour passer au second tour. Quand tu as un grand calibre face à toi, tu fais tout pour te surpasser et faire le meilleur résultat possible.

L’Algérie réussit souvent ses matchs face aux grands, mais face aux petits, elle éprouve beaucoup de mal à imposer son jeu. Pourquoi selon vous ?

Sincèrement, je ne sais quoi vous répondre. C’est comme ça, il n’y a pas de raisons vraiment évidentes. L’Algérien sait se surpasser quand il se mesure à quelqu’un de plus fort que lui. C’est comme ça, Allah ghaleb. Mais ce qui est sûr, c’est qu’on ne sous-estime aucune formation.

On voudrait une réponse sincère. Avant ce match face à l’Angleterre, vous aviez pour but de gagner cette partie, jouer le nul ou limiter les dégâts ?

On est rentrés sur le terrain avec un seul et unique objectif : gagner, même si on savait qu’en face, l’adversaire n’allait nullement nous faciliter la tâche. Vous savez, dans ce genre de rencontres, si vous les entamez avec l’idée de limiter les dégâts, vous finirez certainement par prendre une raclée. En football, on doit toujours viser haut et être ambitieux.

A la veille de ce match, vous vous disiez avec vous-même, genre : «Oula, demain je vais avoir Rooney, Lampard et compagnie face à moi, comment je vais m’y prendre» ?

(Rires…) Non, pas du tout. Je savais déjà et ce depuis le tirage au sort effectué il y a six mois de cela que j’allais affronter ces stars que vous venez de citer. Non, à la veille de ce match, j’étais plus concentré sur le rendement que je devais fournir, qu’à autre chose.

Tout le monde s’accorde à dire que la défense algérienne était impériale ce soir-là. Pour votre première vraie compétition de cette envergure, vous avez réussi à museler et de fort belle manière les Rooney, Heskey et autres. Racontez-nous comment tout ça s’est passé ?

A vrai dire, je n’étais guère impressionné ni par l’enjeu du match ni par la qualité des attaquants que j’avais en face. Je dois avouer que mes deux ans et demi passés à l’étranger m’ont beaucoup aidé à bien gérer ce match et à prendre le dessus sur les Rooney and Co. Avec le Nacional Madeira, j’ai pris part cette saison à l’Europa League où j’ai eu à affronter de grands clubs comme le Werder Breme, l’Atlético Bilbao et bien autres. Aussi en championnat, j’ai joué face à des équipes comme le FC Porto, le Benfica, le Sporting, et tout cela m’a forgé une expérience qui m’a été très utile lors du Mondial.

Parlons désormais de ce 3e match face aux Etats-Unis…

Dès le début, on savait que dans ce match, on n’avait rien à perdre. On devait jouer le tout pour le tout pour espérer remporter les trois points et accéder au second tour. Malheureusement et encore une fois, la chance nous a tourné le dos et on a fini par concéder une seconde défaite, aussi amère que la première. Sur le plan offensif, je dirai qu’on a bien évolué, puisqu’on s’est créé pas mal d’occasions de scorer, contrairement aux deux premiers matchs. Si Djebbour avait réussi à marquer ce but dans les premières minutes de jeu, je pense que la donne n’aurait pas été la même.

Vous pensez donc que si le ballon de Djebbour n’avait pas heurté la transversale, la physionomie de la rencontre aurait été différente ?

C’est évident. Si on avait marqué sur cette action, les Américains auraient été obligés de se découvrir un peu plus et prendre des risques devant, ce qui nous aurait avantagés. En tout cas, on ne doit pas avoir des remords puisqu’on a tout donné dans cette partie.

Ce n’est pas l’avis de spécialistes et autres observateurs qui ont été unanimes à dire que l’EN n’avait pas trop osé en attaque ce jour-là ; qu’avez-vous à répondre ?

Il faut qu’on arrête de nous critiquer pour rien. Au contraire, moi je pense qu’on a plutôt opté pour l’offensive face aux Américaines. On a joué intelligemment et on n’a à aucun moment joué la prudence. On a évolué avec les moyens du bord comme on dit. Il ne faut pas nous demander trop. Certes, l’équipe a un peu fléchi sur le plan physique en seconde période, mais c’est tout à fait normal, quand on sait que pas mal de nos joueurs ont manqué de compétition avec leurs clubs respectifs cette saison. En tout cas, ce qu’on pouvait faire on l’a fait dans ce match et au final, on ne regrette rien.

Le problème de l’inefficacité se pose toujours, et le constat reste amer. Aucun but inscrit durant ce Mondial. On s’attendait quand même à mieux de la part des attaquants…

Attendez, il ne faut pas blâmer les attaquants. Je sais qu’ils ont tout fait pour marquer, mais que la chance n’était pas avec eux. Ils ont vécu des moments terribles et la pression était tellement forte sur eux qu’ils n’ont pu s’illustrer au cours de cette Coupe du monde.

La pression n’était pas que sur les attaquants aussi…

Oui, je sais. Mais celle-ci était encore plus forte sur eux que sur nous les défenseurs ou même les milieux de terrain. En défense, les automatismes et la cohésion sont au top, contrairement à la ligne d’attaque.

Pensez-vous qu’il faudra ramener de nouveaux attaquants ?

Ce n’est pas à moi de voir. Il y a un sélectionneur en place à qui revient le dernier mot. Je sais juste qu’on a de bons attaquants et que tôt ou tard, ils finiront par retrouver leur efficacité.

Certains attaquants n’ont pas manqué de dire que le système tactique mis en place par le sélectionneur dans ce Mondial ne les a pas vraiment avantagés. Votre avis ?

Moi je suis un défenseur, je ne pourrais donc répondre avec exactitude à cette question. Cela dit, oui, peut-être que le dispositif tactique mis en place ne les a pas trop aidés, mais ça reste un choix de l’entraîneur.

On dit aussi qu’il aurait été préférable que l’EN joue en 4-4-2, avec deux défenseurs centraux uniquement et non trois. Votre avis ?

Je ne vais pas m’immiscer dans les choix de l’entraîneur qui est le maître à bord et qui sait ce qu’il fait. Tout le monde a constaté que le trio qu’on forme derrière Madjid, Antar et moi, c’est du solide. Maintenant dire qu’avec seulement deux centraux, cette solidité restera la même, on ne sait pas.

Et si demain par exemple un nouveau sélectionneur débarquait et adoptait le 4-4-2, l’un de vous trois sera sur le banc des remplaçants. Et si la victime serait vous, accepteriez-vous la décision ?

(Il répond d’un ton ferme…) Ecoutez, si je n’accepte pas la décision, on me mettrait illico à la porte. Celui qui n’accepte pas de rester sur le banc n’a rien à faire en sélection. On joue pour le pays, pas pour nous uniquement. Moi en tout cas, j’accepterai n’importe quelle décision émanant du coach et je sais aussi que Bougherra ou même Anthar le feront sans problème aussi. On est des professionnels et on doit penser à l’intérêt de la sélection nationale avant tout.

Certains ont déclaré que des joueurs ne jouent qu’après avoir fait pression sur Saâdane…

Laissez-moi rigoler. Non, soyons logique et réaliste. Vous pensez sincèrement qu’il y a des joueurs qui jouent en sélection de force ? C’est totalement faux et c’est aberrant d’entendre ça. Les gens ont tendance à dire n’importe quoi, juste pour semer la zizanie et casser l’ambiance du groupe. Ceux qui croient à ses racontars ne sont pas certainement pas matures.

On a aussi dit que Saâdane avait perdu le contrôle du groupe et que certains joueurs faisaient ce qu’ils voulaient…

Dans tout ce qu’a été dit, moi personnellement, je n’ai rien vu. D’après ce que je constatais, le coach maîtrisait très bien la situation.

Les nouveaux joueurs ont-ils apporté le plus qu’on attendait d’eux ?

Tout d’abord, je dois dire que les sept nouveaux joueurs sont tous des fils de bonne famille. Ce sont des joueurs talentueux et surtout très professionnels. Ils ont ramené un plus, c’est évident. Y en a même qui n’ont pas tardé à s’imposer, à l’image de Kadir Boudebouz et M’bolhi.

En évoquant M’bolhi justement, contrairement à la majorité des autres gardiens, on ne l’entend pas vraiment hurler contre ses défenseurs. Il est tout le temps calme et très serein. Vous le confirmez ?

Oui, tout à fait. Chaque gardien a son profil bien propre à lui. Ça ne nous dérange pas plus que ça.

Sa présence a donné de l’assurance à l’équipe lors de ce Mondial, non ?

Oui, c’est clair. Je pense que l’Algérie a la chance de disposer de trois bons gardiens de haut niveau, à savoir Gaouaoui, Chaouchi et M’bolhi, sans oublier Zemmamouche. Donc, on n’a pas trop de soucis à se faire dans ce compartiment.

Après un bon parcours dans ce Mondial 2010, vous serez appelé désormais à tout faire pour retrouver cette compétition encore une fois dans quatre ans…

Bien entendu. Je pense qu’à présent, on connaît le chemin qui nous mènera de nouveau au Mondial. J’ai pris beaucoup de plaisir à jouer cette compétition, et c’est clair que j’aimerais la rejouer encore.

Petit à petit, le joueur local disparaît de la sélection. Face à l’Angleterre et aux USA, le onze national rentrant était composé de joueurs professionnels. Vous qui jouiez il y a de cela à peine 3 ans au pays, comment expliquez-vous cela ?

Je ne sais pas exactement. Le niveau du championnat local semble avoir perdu de sa verve ces dernières années et c’est ce qui explique peut-être cela. En tout cas, on doit avouer que dans notre championnat, les moyens d’infrastructures manquent terriblement et cela n’est pas pour permettre au joueur local d’être performant.

Si vous étiez resté dans le championnat algérien, auriez-vous eu cette possibilité de jouer le Mondial ?

Impossible. Je reste persuadé que si je n’avais pas quitté le championnat local, jamais je n’aurais disputé ce Mondial. Je dois avouer que j’ai beaucoup progressé et appris au Portugal.

Quand vous voyez d’anciens joueurs et autres grands techniciens tels Chilavert, Arsène Wenger ne dire que du bien de vous, ça vous fait quoi ?

C’est un honneur pour moi et ça me fait vraiment plaisir. J’étais encore un petit garçon quand je regardais à la télévision Chilavert jouer. Maintenant qu’il vienne m’encenser, c’est quelque chose qui me flatte vraiment. Je suis en train de vivre une carrière fabuleuse.

Est-ce que vous arrivez à mesurer l’ascension qu’a connue votre carrière ?

Non, je préfère ne rien mesurer à l’heure actuelle (Rires…). J’essaye actuellement de profiter de ces moments que je vis, tout en me disant avec moi-même que je pourrais encore progresser et faire plus.

Avez-vous vu la photo où l’on voit Zinédine Zidane tenir sa tête après le but de la Slovénie ?

Oui, je l’ai vue. Il a été certainement déçu par le but qu’on a encaissé, assez bêtement, voilà tout. Il s’est peut-être dit que l’Algérie avait raté une réelle opportunité de gagner ce match.

Zizou était venu vous voir face à la Serbie en amical et face à la Slovénie et l’EN a toujours perdu. Sa présence vous met-elle davantage de pression ?

Non, pas du tout. Déjà face à la Slovénie, on ne savait pas qu’il était là dans les tribunes à suivre cette rencontre. S’il y a quelqu’un dont la présence pourrait nous mettre la pression, il est clair que ce ne sera pas Zizou, mais un agent d’un grand club européen (Rires…).

On parle beaucoup ces temps-ci d’un probable départ de Saâdane. Qu’avez-vous à dire sur cela ?

Je n’ai pas à commenter cette question là. Je suis un joueur et ces affaires ne me concernent pas. Ce que je peux dire, c’est que Saâdane est un excellent entraîneur qui m’a beaucoup aidé dans ma carrière. J’ai beaucoup appris sous ordres et je lui serai toujours redevable.

A présent que le Mondial est terminé pour vous, peut-on savoir où Halliche jouera la saison prochaine, sachant que vous avez décidé de ne plus rester au Nacional ?

Croyez-moi que jusqu’à présent, je n’ai pas encore tranché la question. Il y a des contacts, mais rien de concret pour l’instant.

On a dit que Rui Costa, le directeur sportif du Benfica, aimerait vous récupérer en prévision de la nouvelle saison. Qu’en est-il au juste ?

C’est vrai que Rui Costa m’a appelé récemment et a tenu à me féliciter pour mes belles prestations fournies durant l’ensemble de cette Coupe du Monde, mais de là à dire que je vais revenir au Benfica, c’est un peu trop tôt je pense. On n’a pas évoqué cette possibilité en tout cas.

Quand est-ce que vous prendrez une décision sur votre avenir ?

Je ne sais pas encore. On attendra la fin du Mondial pour voir plus clair. Mon agent est en train de faire son travail et on verra prochainement les clubs qui voudront vraiment bénéficier de mes services.

Quel est le championnat qui vous emballe le plus ?

Je l’ai déjà dit, ma préférence va pour le championnat anglais. Cela dit, rien n’est sûr pour le moment. Ça bouge beaucoup plus entre l’Allemagne et la Premier League.

Peut-on avoir les noms de ces clubs qui vous ont contacté ?

Je vais vous parler sincèrement, moi-même je ne connais pas les noms de ces clubs. Mon agent est quelqu’un de professionnel qui fait son boulot en toute discrétion et sans alerter les gens.

Certains médias ont rapporté que Wenger était intéressé par votre profil et qu’il souhaitait vous enrôler à Arsenal. Est-ce vrai ?

Pour le moment, je n’en ai pas pris connaissance. Etant donné que mon agent ne m’a pas informé de ce contact, je dirai que c’est une fausse information.

Avant de conclure, un petit mot sur votre ancienne formation, le NAHD…

Je suis avant tout désolé pour ce grand club qui ne mérite pas de vivre ce qu’il lui arrive depuis quelques années. Le NAHD a fait une saison catastrophique la saison dernière qui lui a coûté la descente en D2, c’est vraiment navrant. Les amoureux du Milaha doivent bouger pour mettre de l’ordre au sein de ce club et lui permettre de vite revenir parmi l’élite. Je saisis l’occasion qui m’est offerte pour préciser aux supporters du Nasria, qui me reprochent souvent de ne pas trop parler du NAHD dans mes déclarations que lorsque l’occasion de parler du NAHD m’est offerte, je le fais avec beaucoup de plaisir. Quand un journaliste me demande de parler de l’EN ou bien du Mondial, je ne pourrai quand même pas lui dire : «Attendez, le NAHD, c’est… » Il faut qu’ils me comprennent. Le NAHD reste toujours mon club de cœur.

Meziane Ighil nouvel entraîneur des Sang et Or, un mot ?

C’est une personne qui peut apporter beaucoup, pas uniquement au NAHD, mais à tout le football national. Ighil, c’est un grand monsieur.

Un dernier mot aux lecteurs du Buteur…

Je leur demanderai juste de soutenir leur sélection nationale et d’être toujours derrière nous et ce, même dans les moments difficiles.

West-Ham entre en lice

Selon le Daily Mail, le club anglais de West-Ham United, pensionnaire de Premier League, aurait récemment pris attache avec les dirigeants du Benfica Lisbonne afin d’essayer d’avoir leur accord pour recruter le jeune défenseur central Rafik Halliche qui reste encore lié par un contrat de deux ans avec le club de la capitale portugaise. Les responsables des Hammers semblent, en effet, très intéressé par le profil de l’ex- Husseindéen et voudraient s’attacher ses services, en perspective de la nouvelle saison.

Sa lettre de libération avoisinerait 1,5 million d’euros

Selon des titres portugais, la lettre de libération de Halliche aurait été fixée à 1,5 million d’euros. C’est dire que le club qui voudrait s’acquérir le joueur se devra de débourser cette somme aux dirigeants du club lusitanien.